Depuis plusieurs mois, les clients des marques Stellantis (Citroën, Peugeot, Opel,...) se plaignant de problèmes de fiabilité liés au moteur 1.2 PureTech se sont regroupés. Ils ont intenté une action collective en justice contre le groupe automobile.
Cette dernière est menée par l'avocat Christophe Lèguevaques et sa plateforme MyLeo. Elle regroupe plusieurs milliers d'automobilistes, près de 4 800 en France. Un sujet d'ampleur.
Cela est tellement important que Stellantis a adressé une réponse aux plaignants ce jeudi 29 février. Maître Léguevaques, leur représentant, l'a détaillé peu après, dans un communiqué adressé à la presse :
"Je vous annonce avoir reçu un courrier de réponse du groupe Stellantis." "Les trois directeurs généraux de Peugeot, Citroën et Opel ont répondu à notre lettre du 1er février, par laquelle nous proposions l'ouverture d'une dialogue."
Vers des discussions
Maître Lèguevaques tempère toutefois : "cela ne signifie pas, pour autant, que des pourparlers sont engagés". Et ce dernier d'attendre une "première réunion de travail", afin "d'apprécier les intentions de l'industriel". "Ce sont de belles déclarations, mais je veux voir les actes. J'attends la réunion à venir pour savoir", précise-t-il encore.
Selon les informations de La Provence, Stellantis se dit aussi prêt à "discuter". Reste à voir la suite de cette affaire. Une action au niveau européen n'est pas exclue. Pour autant, Christophe Lèguevaques se concentre sur la défense de ses clients français à l'heure actuelle.
Dans le même temps, Stellantis évoque "une politique de prise en charge adaptée" à ces problèmes. Ceci avec un coût d'intervention "pris en charge à 100% jusqu'à cinq ans ou 100 000 kilomètres". Il est ensuite limité "aux pièces uniquement", avec un véhicule âgé entre cinq et huit ans et ayant parcouru 150 000 km.
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Pour résumer
Le feuilleton du moteur 1.2 PureTech se poursuit. Stellantis a répondu au représentant des 4 800 plaignants français, Christophe Lèguevaques. De quoi permettre à l'affaire de prendre une nouvelle tournure, alors que les accusations sont de plus en plus nombreuses.