Il s’était rendu du côté de Toulouse avec un ami pour “boire un verre”. Problème, après avoir descendu quelques whiskys, le conducteur reprend le volant et grille un feu devant la BAC. La patrouille tente alors de l’arrêter.

Sa vitesse n’est pas démesurée et sa conduite reste plutôt raisonnable. Sauf qu’il ignore royalement la sirène de police juste derrière lui. C’est finalement lors de son entrée sur l’autoroute que la situation se corse comme l’explique le président du tribunal correctionnel de Toulouse lors du procès qui s’est tenu il y a peu.

Le fuyard prend un ticket au péage et fonce en direction d’un officier de police arrivé en renfort alors que ce dernier installe une herse anti fuite. L’agent de police évite le chauffard et la herse parvient à crever un pneu de la voiture.

À 160 km/h sur l’autoroute !

Avec un pneu en moins, le fuyard ne lâche pas. Sur trois roues, il accélère et tente de semer les forces de l’ordre en grimpant à 160 km/h sur l’autoroute.

Il est 21 heures et le trafic est alors loin de s’être dissipé. La course-poursuite n’en est donc que plus dangereuse, mais ça n’arrête pas le conducteur, bien décidé à rallier son domicile situé dans la commune de Bruguières.

À quelques minutes de toucher au but, le fuyard perd le contrôle et part dans le décor. Les policiers l’interpellent alors avec son passager.

Bingo, le chauffard est positif à la cocaïne, au cannabis et à l’alcool.

Pour l’accumulation de ces infractions, et ses 18 précédentes mentions sur son casier judiciaire, il écope finalement d’une peine de 3 ans de prison ferme comme le rapportent nos confrères de La Dépêche du Midi dans leur édition du 6 juin dernier.