Zapping Autonews racing F1 : Top 10 des vainqueurs de Grand Prix de 1950 à 2020
Alors qu’il se battait contre Johann Zarco pour la deuxième place du Grand Prix de Catalogne, la combinaison de Fabio Quartararo s’est soudainement ouverte. Un incident qui l’a déboussolé et poussé à dépasser les limites de piste. Pour cela, le pilote Yamaha a reçu une pénalité de 3 secondes. Malgré les difficultés causées par le vent s’engouffrant dans sa combinaison, il a décidé de terminer la course, durant laquelle il s’est remarquablement battu. Bien qu’il ait franchi la ligne d'arrivée en 3e position, cette sanction a fait chuter le pilote français à la 4e place du classement.
Après la course, les commissaires ont décidé de réévaluer le cas de Fabio Quartararo, selon lui, à la demande de pilotes et constructeurs concurrents. On reproche alors au leader du championnat d’avoir concouru avec une combinaison ouverte et sans protection de poitrine, qu’il a jeté hors de la piste pour ne pas être gêné et risquer qu’elle s’envole. Pour ne pas avoir respecté le règlement, qui oblige les pilotes à porter une tenue adaptée, Fabio Quartararo a écopé d’une deuxième pénalité de 3 secondes. Il recule donc à la 6e place du classement mais conserve la première place du championnat.
Le pilote Yamaha n’a pas du tout apprécié cette seconde sanction et n’a pas manqué de partager son désaccord sur les réseaux sociaux. "Félicitations à tous ceux qui ont demandé une nouvelle pénalité. Je n'ai mis personne en danger et c'était déjà difficile pour moi de piloter. Mais c'est bien de voir le vrai visage de certaines personnes. Je tiens juste à remercier les personnes qui me soutiennent et m'aident dans les moments difficiles”, a-t-il dénoncé en story sur Instagram. Étant donné que sa sécurité était en jeu, le pilote français a confié qu’il n’aurait pas rechigné s’il avait été disqualifié par un drapeau noir. Seulement, il est pour lui incompréhensible que la direction de course n’ait pris aucune décision concernant sa sécurité au moment de l’incident, mais qu’il ait été pénalisé plusieurs heures après la course.