C’est entendu : dans l’année qui vient, nous allons en entendre des discours, des professions de foi, des protestations de compétence, des propositions, et c’est très bien ainsi que la démocratie nous donne périodiquement à réfléchir, rêver et exercer notre jugement.
Mais pour rendre à cet exercice toute sa fraîcheur, nous voulons exhorter les politiques, les candidats, les journalistes qui les interrogent et autres analystes à expurger leurs propos ou leurs questions de quelques mots ou expressions qui, à force d’être mécaniquement employés, nous sont devenus insupportables. C’est souvent l…