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Durant le Grand Prix d’Emilie Romagne, Valtteri Bottas est resté coincé derrière l’Aston Martin de Lance Stroll, qu’il semblait incapable de dépasser. En comparaison, Sir Lewis Hamilton évoluait en tête de peloton, pourchassant inlassablement Max Verstappen. Mais pour Andrew Shovlin, directeur de l'ingénierie piste chez Mercedes, il n’est pas pertinent de comparer les deux pilotes, qui ont subi des conditions météorologiques loin d’être idéales.
En analysant la vidéo de course, Andrew Shovlin a relevé quelques différences clés, en particulier le fait que le pilote finlandais peinait à se rapprocher des autres monoplaces lorsqu’il courait avec des pneus intermédiaires. “Il manquait de température, et ce manque de température – surtout au début de la course – s'est simplement manifesté par un manque d'adhérence. Surtout, quand Valtteri se rapprochait suffisamment pour dépasser, l'adhérence chutait à l'avant, il sous-virait et n'était pas vraiment en mesure de suivre de suffisamment près pour dépasser”, a-t-il expliqué.
Et ce n’est pas le seul élément qui explique pourquoi le vice champion du monde ne parvenait pas à dépasser les autres pilotes. "L'autre facteur est que lors de cette phase en intermédiaires, le DRS n'était pas activé, et quand on peut déclencher le DRS dans l'aspiration, on gagne environ six dixièmes de seconde grâce à l'effet combiné de ces deux choses-là. C'est quelque chose qui n'était pas disponible pour Valtteri à ce stade et qui l'a été pour Lewis plus tard. Mais le facteur crucial était vraiment l'équilibre de la voiture, le sous-virage qu'il subissait quand il se rapprochait et le fait qu'il ne pouvait pas suffisamment réduire l'écart pour lancer une attaque”, a-t-il ajouté.
Pour le pilote finlandais, la course s’est achevée dans de terribles conditions. En effet, les monoplaces de Valtteri Bottas et de George Russell se sont violemment percutées, projetant les deux pilotes hors de la piste. Bien qu’ils s’en sortent tous les deux indemnes, c’est loin d’être le cas de leurs monoplaces, complètement ravagées par le choc.