Paris, le 16 février 2021, 18h30
COMMUNIQUE DE PRESSE
Eramet : Bonne résilience du Groupe en 2020, grâce à une excellente performance opérationnelle et une forte génération de cash au second semestre
Christel BORIES, Présidente-Directrice Générale du Groupe :
" En 2020, la pandémie a brutalement perturbé notre écosystème. Elle a notamment entraîné une crise économique majeure dans le secteur aéronautique, principal débouché de notre filiale Aubert & Duval.
Grâce à notre feuille de route exigeante, à la mobilisation et l’agilité des équipes, ainsi qu’à une gestion responsable de la crise, nous avons enregistré des succès remarquables dans nos activités minières et su saisir des opportunités, malgré les perturbations. Nous avons su également maitriser la consommation de cash, en particulier dans notre division Alliages haute performance dont la réactivité a été exceptionnelle sur la deuxième partie de l’année, et notre endettement est en forte baisse fin 2020 par rapport à fin juin.
2021 débute avec une belle dynamique du secteur des matières premières. Nous allons poursuivre le développement de notre production de manganèse au Gabon, accroître notre production de minerai de nickel en Indonésie et optimiser nos activités dans les sables minéralisés au Sénégal. Nous sommes également très attentifs à la mise en place de toutes les conditions nécessaires à la bonne exécution du plan de sauvetage de la SLN afin de garantir un avenir à cette filiale.
Dans la division Alliages Haute Performance, notre priorité reste l’adaptation des coûts au niveau de production dans un marché aéronautique dégradé. Parallèlement, nous travaillons aux modalités d’une éventuelle cession d’Aubert & Duval, pour faire émerger une offre satisfaisante et assurer l’avenir de cette activité stratégique pour la filière.
La transformation d’Eramet engagée depuis bientôt 4 ans apporte la preuve de sa pertinence : un nouveau modèle économique agile et durable, qui renforce le Groupe pour créer de la valeur et profiter pleinement de l’après-crise."
Le Conseil d’Administration d’Eramet, réuni le 16 février 2021 sous la présidence de Christel Bories, a arrêté les comptes de l’exercice 20203 qui seront soumis à l’Assemblée Générale du 28 mai 2021.
Sécurité et mesures de prévention de la pandémie
Le Groupe a fait preuve en 2020 d’une gestion responsable de la crise, face à la pandémie.
Il est resté pleinement mobilisé sur la réduction des accidents du travail en 2020, avec un fort recul du nombre d’accidents graves. Le taux d’accidents (TF24) s’établit à 4,1 en cumul à fin décembre 2020, et affiche une amélioration significative pour la 4ème année consécutive (divisé par 3 par rapport à 2016).
Le protocole sanitaire mis en place sur l’ensemble des sites du Groupe dès le mois de mars a permis de protéger la santé des collaborateurs. Il a fait l’objet de révisions régulières tout au long de l’année en fonction des évolutions de la pandémie et des recommandations des autorités locales.
Chiffres clés du groupe Eramet
(Millions d’euros)1 | 2020 | 2019 | Var. (M€) | Var.2 (%) |
Chiffre d’affaires | 3 553 | 3 671 | (118) | - 3 % |
EBITDA | 398 | 630 | (232) | - 37 % |
Résultat opérationnel courant (ROC) | 106 | 341 | (235) | - 69 % |
Résultat net part du Groupe | (675) | (184) | (491) | n.a. |
Free Cash-Flow | (36) | (358) | 322 | + 90 % |
31/12/20 | 31/12/19 | Var. (M€) | Var.2 (%) | |
Endettement net | (1 333) | (1 304) | (29) | + 2 % |
Capitaux propres | 997 | 1 639 | (642) | - 39 % |
Gearing (Endettement net / capitaux propres) | 134 % | 80 % | + 54 pts | n.a. |
Gearing au sens des covenants bancaires3 | 106 % | 63 % | + 43 pts | n.a. |
ROCE (ROC / capitaux employés4 de l’année n-1) | 3 % | 12 % | - 9 pts | n.a. |
1 Données arrondies au million le plus proche
2 Données arrondies au % supérieur ou inférieur
3 Ratio endettement net sur capitaux propres, hors impact IFRS 16 et hors prêt de l’Etat français à la SLN
4 Somme des capitaux propres, de l’endettement financier net, des provisions pour remise en état des sites, pour restructuration et autres risques sociaux, diminuée des immobilisations financières, hors capitaux employés Weda Bay Nickel.
Nota : l’ensemble des variations de l’exercice 2020 sont commentées par rapport à l’exercice 2019, sauf mention contraire. « S1 » correspond au 1er semestre de l’année, « S2 » au 2nd semestre.
L’année 2020 a été marquée par une crise sanitaire d’une ampleur inédite liée à la pandémie de Covid-19 qui s’est traduite par une récession économique mondiale impactant les prix des matières premières, en particulier le manganèse, et entrainant une crise profonde de la filière aéronautique, principal débouché de la division Alliages Haute Performance.
Dans ce contexte, le Groupe a su s’adapter rapidement et avec agilité. L’activité minière a enregistré de nouveaux records de production et a bénéficié du rebond du marché de l’acier en Chine dès le T2. La division Alliages Haute Performance a accéléré ses mesures de réduction de coûts et de maitrise de son BFR, ce qui a porté ses fruits au S2.
Le chiffre d’affaires du Groupe s’élève à 3 553 M€ en 2020, en légère baisse de - 3 % (- 2 % à périmètre et change constants5). La forte croissance des volumes de ventes de minerai de manganèse (+ 37 %) et d’exports de minerai de nickel (+ 55 %) a permis de compenser la forte baisse des prix du minerai de manganèse (- 19 %), ainsi que le recul des ventes aéronautiques chez Aubert & Duval.
L’EBITDA du Groupe s’élève à 398 M€. Le Groupe a réalisé d’importants progrès intrinsèques, en particulier au S2, renforcés par la saisonnalité favorable. Les facteurs externes ont cependant pesé très significativement sur la performance, compte tenu de l'impact de la pandémie.
Le Résultat opérationnel courant affiche 106 M€, principalement après prise en compte d’une charge d’amortissement des immobilisations de -281 M€.
Le résultat net part du Groupe est en net redressement au S2 (-52 M€). Il s’établit sur l’année à
- 675 M€, reflétant les dépréciations d’actifs liées à la crise (-498 M€), notamment A&D
(-197 M€), la mise sous cocon du projet lithium (- 113 M€) et la fermeture de l’activité manganèse métal au Gabon (-83 M€, comptabilisé au S2). La quote-part de résultat dans la joint-venture Weda Bay Nickel en Indonésie a contribué à hauteur de 79 M€ au résultat net du Groupe en 2020.
Le free cash-flow (« FCF ») s’élève à - 36 M€ à fin décembre 2020, avec une forte génération de trésorerie au S2 (+ 174 M€, dont + 229 M€ d’amélioration du BFR). Sur l'année, la division Mines & Métaux, hors projet lithium, a généré un FCF de près de 330 M€, dont 265 M€ au S2, reflétant l’excellente performance opérationnelle, la forte réduction du BFR et l’optimisation des investissements. La division Alliages Haute Performance affiche un FCF proche de l’équilibre au S2 (-10 M€) grâce à d’importants progrès sur les coûts et les stocks, après un S1 fortement pénalisé par l’impact de la pandémie sur ses marchés (FCF de
-165 M€).
Globalement, la forte génération de FCF du Groupe au S2 reflète l’excellente performance opérationnelle et le succès du plan de cash control initié dès le T1. Ce dernier a permis une nette amélioration du BFR de l’ordre de 30 jours de chiffre d’affaires par rapport à fin 2019, liée principalement à la baisse des stocks. La dynamique de maitrise du cash a également conduit à une réduction des investissements courants (- 26 %).
Les investissements de croissance, y compris le plan de modernisation du Transgabonais, se sont élevés à 104 M€ en 2020 au Gabon, afin d’accompagner le développement organique de la production de minerai de manganèse, fortement créatrice de valeur avec un temps de retour sur investissement très court.
La dette nette s’établit à 1 333 M€ au 31 décembre 2020, stable par rapport à 2019.
Pour rappel, le Groupe a obtenu une suspension du calcul de covenants (« Covenant holidays ») pour juin et décembre 2020.
La trésorerie du Groupe reste élevée à 1 856 M€.
Les mesures de préservation de la trésorerie, telles que le contrôle strict des investissements industriels et du BFR, qui ont été prises dans le cadre du plan de cash control du Groupe, dont le succès a été démontré au S2 2020, sont maintenues en 2021.
Par ailleurs, il sera proposé à l’Assemblée Générale du 28 mai 2021 de ne pas verser de dividende au titre de l’exercice 2020.
Chiffres clés par activité
(Millions d’euros)1 | 2020 | 2019 | Variation (M€) | Variation2 (%) | ||
DIVISION MINES ET METAUX | ||||||
BU Manganèse | Chiffre d’affaires | 1 699 | 1 765 | (66) | - 4 % | |
EBITDA | 442 | 560 | (118) | - 21 % | ||
BU Nickel | Chiffre d’affaires | 905 | 778 | 127 | + 16 % | |
EBITDA | 21 | 38 | (17) | - 46 % | ||
BU Sables Minéralisés | Chiffre d’affaires | 276 | 286 | (10) | - 3 % | |
EBITDA | 91 | 106 | (14) | - 13 % | ||
Total Division3 | Chiffre d’affaires | 2 880 | 2 829 | 51 | + 2 % | |
EBITDA | 554 | 704 | (150) | - 21 % | ||
DIVISION ALLIAGES HAUTE PERFORMANCE | ||||||
A&D et Erasteel | Chiffre d’affaires | 680 | 847 | (167) | - 20 % | |
EBITDA | (119) | (26) | (93) | n.a. |
1 Données arrondies au million le plus proche
2 Données arrondies au % supérieur ou inférieur
3 Hors projet lithium
Division Mines et Métaux
BU Manganèse
La production de minerai de manganèse a atteint 5,8 Mt en 2020, en augmentation de + 22 % par rapport à 2019, avec un rythme annuel de plus de 6 Mt atteint au S2 2020. Les volumes vendus ont également affiché une croissance significative. La contraction du secteur sidérurgique a conduit à un recul de la production et des ventes d’alliages de manganèse, toutefois limitée grâce à la saisie d’opportunités commerciales.
Dans un marché qui a baissé de – 15 %6 en valeur, la BU Manganèse a très bien résisté avec un chiffre d’affaires en léger recul de - 4% à 1 699 M€. La BU Manganèse reste le 1er contributeur en termes d’EBITDA pour le Groupe (442 M€).
Tendances de marché & prix
La production mondiale d’acier au carbone, principal débouché du manganèse, est en recul de
- 1,5 %7 en 2020 pour atteindre 1 847 Mt7. Ce chiffre masque cependant d’importantes disparités régionales et saisonnières. La production en Chine, qui représente environ 57 %7 de la production mondiale, a fortement rebondi dès le T2 sous l’impulsion du plan de relance chinois (+ 17,2 %7 vs T1 2020). Sur l’ensemble de l’année, la production a progressé de + 5,4 %7 en Chine, avec un niveau de stocks revenu à la normale en fin d’année. A l’inverse, la production d’acier est en forte baisse dans le reste du monde (- 9,3 %7 vs 2019) et notamment en Europe (- 14,4 %7) et en Amérique du Nord (- 18,1 %7) malgré la bonne reprise qui s’est matérialisée au T4.
L’offre mondiale de minerai de manganèse affiche un recul de - 2,7 %7 en 2020 compte tenu de la chute de la production au S1 à la suite de la fermeture temporaire de mines sud-africaines. Le S2 a marqué un fort rebond lorsque l’ensemble des mines a pu opérer à nouveau normalement. Le bilan offre/demande est très légèrement excédentaire sur l’ensemble de l’année. La réorientation des flux vers la Chine a conduit les stocks de minerai dans les ports chinois à plus de 7 Mt8 fin 2020 (soit environ 12 semaines de consommation).
Le prix moyen du minerai de manganèse CIF Chine 44 % s’élève à 4,6 USD/dmtu9 en 2020, en baisse de - 19 %9 par rapport à 2019 (5,6 USD/dmtu9). Le prix moyen au S2 2020 a chuté de près de 16 %9 comparé au S1 en raison notamment de la situation de surproduction globale. Le niveau d’activité soutenu en Chine en ce début d’année conduit à un raffermissement significatif des prix, à près de 5 USD/dmtu pour le minerai de manganèse actuellement.
Sur l’année, l’évolution globale des prix des alliages de manganèse en Europe reste négative avec une baisse des prix des alliages affinés9,10 mais aussi des alliages standard9,10. La reprise observée au T4 se poursuit en ce début d’année.
Activités
Au Gabon, l’objectif de production de minerai de manganèse a été atteint avec 5,8 Mt produites en 2020 (+ 22 %). Le programme d’expansion de la mine conjugué à de constants progrès opérationnels a permis d’augmenter la production de + 10 % au S2 2020 comparé au S1.
L’ouverture du nouveau plateau d’Okouma a eu lieu comme prévu en octobre, avec 72 M€ d’investissements de croissance en 2020 offrant un temps de retour très court.
La très bonne performance logistique de Setrag a permis d’augmenter les volumes transportés de minerai de Comilog de + 30 % à 6 Mt en 2020, tout en assurant un très bon niveau de service pour les autres clients. Les ventes externes de Comilog progressent de + 37 % à 5,3 Mt.
Malgré la faiblesse de la production d’acier au carbone en Europe et aux Etats-Unis, la production d’alliages de manganèse n’a baissé que de 6 % en 2020 à 698 kt. Les volumes de vente ont connu une baisse de seulement 2 % à 716 kt, reflétant une grande flexibilité du setup de production (produits et volumes) qui a permis le gain de nouvelles parts de marchés et l’élargissement géographique des marchés adressés.
L’activité d’électrolyse pour la production de manganèse métal au Gabon, largement déficitaire, a été définitivement arrêtée au T3, et l‘activité de production de silico-manganèse se poursuit.
Perspectives
La demande en acier carbone devrait repartir à la hausse en 2021, soutenue par la Chine et par le rebond entamé en Europe et aux Etats-Unis. Ce début d’année est marqué par le dynamisme du secteur, avec des niveaux de production en Europe et aux Etats-Unis toutefois toujours inférieurs à ceux de 2019.
Dans le cadre du programme de croissance modulaire et optimisée de la mine de Moanda, l’objectif de production est fixé à 7 Mt en 2021, soit plus de 20 % par rapport à 2020, avec un investissement de croissance, y compris la tranch du plan de modernisation du Transgabonais, de l’ordre de 150 M€ sur l’année et un temps de retour très rapide.
BU Nickel
Les marchés de la BU nickel ont été fortement impactés par le repli marqué du secteur de l’inox en 2020, malgré un net regain en Chine au S2.
En conséquence, les prix du ferronickel ont connu une forte décote par rapport au LME sur l’année, ce qui a impacté la performance financière de la SLN. Cependant, la forte croissance des prix et des exports de minerai de nickel, conjuguée à une hausse des prix au LME au T4 ont permis à la SLN11 d’afficher un chiffre d’affaires de 727 M€ (+ 9% par rapport à 2019), et un EBITDA à 48 M€, dans un contexte local instable.
La raffinerie de Sandouville a enregistré une perte d’EBITDA de -31 M€, dans des marchés en fort repli du fait des effets de la pandémie.
La BU Nickel affiche ainsi un chiffre d’affaires en croissance de 16% en 2020 à 905 M€, y compris
75 M€ liés au contrat d’off-take de Weda Bay Nickel, dont la production métallurgique a démarré avec succès au printemps.
L’EBITDA de la BU s’élève à 21 M€, en recul de 45 %.
Tendances de marché & prix
La production mondiale d’acier inoxydable a reculé de – 3,8 %12 à 49,7 Mt12 en 2020. Après un choc historique au S1 (- 11,4 %12 vs S1 2019) le secteur de l’inox est fortement reparti à la hausse au S2 (+ 19,2 %12 vs S1). Ce rebond s’est effectué sous l’impulsion de la Chine qui a vu sa production augmenter de près de 30 %12 au S2 pour s’établir à 30,4 Mt12 en 2020, représentant environ 60 %12 de la production globale. Cette dynamique de la Chine traduit le stimulus gouvernemental orienté vers les infrastructures, les transports et la construction. L’Indonésie, autre producteur majeur, a vu ses volumes augmenter en 2020 de + 23,6 %12 (près de + 50 %12 au S2 vs S1). Dans le reste du monde, la reprise ne s’est pas encore matérialisée et la production est en baisse de - 17,2 %12 en 2020.
La demande mondiale de nickel primaire a ainsi reculé de – 3,6 %12 en 2020 à 2,3 Mt12, avec un fort contraste entre les deux semestres (+ 17,5 %12 au S2 vs S1).
En parallèle, la production mondiale de nickel primaire a progressé de + 5,2 %12 en 2020 pour atteindre 2,5 Mt12. La baisse des volumes issus des producteurs traditionnels et la chute des volumes de NPI13 chinois ont été plus que compensées par la forte progression de l’offre de NPI en Indonésie (+ 68,7 %12). Le NPI représente ainsi 44 %12 de la production mondiale de nickel primaire en 2020.
Le bilan offre/demande du nickel affiche ainsi un excédent d’environ + 183 kt en 2020. Les stocks de nickel au LME14 et SHFE14 ont augmenté de + 40 % par rapport à fin 2019 (qui représentait un niveau bas) pour s’élever à 266 kt en fin d’année, et représentent environ 9 semaines de consommation15.
En 2020, la moyenne des cours au LME s’est établie à 6,25 USD/lb (13 783 USD/t), en baisse de seulement - 1 % par rapport à 2019. En fin d’année, les cours du LME ont toutefois progressé (7,24 USD/lb en moyenne au T4, soit 15 961 USD/t) sous l’effet de la forte demande chinoise et des perspectives de croissance liées aux batteries pour les véhicules électriques.
Compte tenu de la concurrence du NPI, le prix du ferronickel a cependant connu une forte décote par rapport au LME et affiche une baisse de - 10 % sur l’année.
Les prix du minerai de nickel sont restés soutenus, conséquence de l’entrée en vigueur depuis janvier 2020 de l’interdiction d’exporter les minerais de nickel depuis l’Indonésie, et du manque de minerai de qualité sur le marché. Le minerai de nickel de Nouvelle-Calédonie est aujourd’hui la principale source en termes de qualité pour le marché international. Ainsi le prix moyen minerai de nickel 1,8% CIF Chine s’élève à 91,0 $/th16 au S2 2020 (+ 32 % vs S1 2020), et en moyenne à 79,9 $/th16 en 2020, en très forte hausse (+ 36,2 %) par rapport à 58,6 $/th16 en 2019.
Activités
En Nouvelle-Calédonie, la production minière de la SLN a connu une forte croissance en 2020 pour atteindre 5,4 Mth17 (+ 16 % vs 2019), avec une progression de + 45 % au S2 par rapport au S1. Cette hausse traduit à la fois la saisonnalité favorable au S2 ainsi que les effets du plan de sauvetage. Les exportations de minerai de nickel ont augmenté de + 55 % à 2,5 Mth, en ligne avec l’objectif 2020, avec un rythme annuel de 4 Mth atteint sur la période de septembre à novembre.
Ces avancées majeures ont été réalisées malgré les perturbations sociétales en début d’année et les blocages de décembre. Ces arrêts ont eu pour effet de désorganiser les activités de production et d’empêcher d’alimenter correctement les fours de Doniambo d’une part, ainsi que plusieurs livraisons de minerai aux clients exports d’autre part.
Les ventes de ferronickel ont toutefois progressé de + 7 % en 2020 à 50 kt, avec une production de 48 kt, stable par rapport à un niveau déjà bas en 2019.
L’augmentation des volumes de ventes de minerai de nickel à l’export, conjuguée à la hausse des prix du minerai, s’est traduite par une amélioration de 10 % du cash cost18 de la SLN à
5,35 $/lb en moyenne en 2020. Au S2, et malgré les perturbations du mois de décembre, le cash cost a ainsi baissé à environ 5,0 $/lb en moyenne.
Cette baisse des coûts de production démontre que le plan de sauvetage est pleinement efficace dans des conditions normales d’exploitation. En effet, malgré les perturbations de fin d’année et bien que le niveau visé des exportations ne soit pas encore atteint, la SLN affiche un FCF positif de 34 M€19 au S2. A fin décembre, la liquidité financière de la SLN s’élève à 110 M€.
Pour rappel, le plan de sauvetage de la SLN repose sur trois axes : la mise en place effective d’un modèle économique qui s’appuie sur la production de ferronickel de l’usine et les exports de minerais à faible teneur, la réduction du prix de l’énergie et l’amélioration de la productivité. La SLN dispose aujourd’hui d’une autorisation d’exporter 4 Mth de minerai par an ; le succès du plan de sauvetage nécessite de porter ce volume à 6 Mth.
En ce début d’année, compte tenu des perturbations sur ses centres miniers, la SLN est contrainte d’ajuster au jour le jour ses activités minières et métallurgiques ainsi que le chargement des navires de minerai. Si les blocages sont à ce jour levés, la situation reste tendue en ce qui concerne la disponibilité du minerai, ce qui entrave gravement la progression du plan de sauvetage.
Dans ce contexte, la SLN a sollicité une procédure de conciliation auprès du président du Tribunal de Commerce mixte de Nouméa. L’objectif de cette procédure est de réunir au plus vite l’engagement de l’ensemble des parties prenantes concernées, afin de permettre la bonne exécution du plan de sauvetage, qui vise le redressement durable de la filiale calédonienne du Groupe.
En Normandie, l’usine de Sandouville est parvenue à maintenir son niveau de production
(+ 6 %) et ses ventes sur l’année (+ 10 %). Cependant, l’activité a été perturbée en 2020 par un environnement de marché particulièrement dégradé pour les sels de nickel à forte valeur ajoutée, dû notamment à la chute du marché de l’électronique en Asie. Le plan de redressement du site, qui fait l’objet d’une revue stratégique, dépend notamment d’un volume de production (nickel metal et sels) nettement supérieur.
En Indonésie, le démarrage de Weda Bay est un succès avec une rapide montée en puissance des opérations minières et de la production de ferroalliages de nickel à basse teneur. Après un démarrage fin 2019, la mine a produit près de 3,4 Mth de minerai en 2020, avec un rythme actuel de 6 Mth par an. Les premières coulées de ferroalliage de nickelont eu lieu fin avril. L’usine a atteint dès le mois d’août sa capacité nominale (35kt-Ni par an), en avance sur le planning prévisionnel et a produit 23,5 kt-Ni en 2020.
Perspectives
La production d’acier inoxydable devrait connaître une croissance importante en 2021, à la fois en Chine et en Indonésie, mais également dans le reste du monde. L’expansion du marché des batteries pour les véhicules électriques devrait être l’autre principal moteur de croissance de la demande de nickel primaire en 2021, notamment pour le nickel de classe 1.
Sur le marché du nickel de classe 2, la décote du prix du ferronickel par rapport au LME devrait rester significative.
Sous réserve d’un fonctionnement des opérations dans des conditions normales, l’objectif de volumes d’exportations de minerai de nickel de la SLN est de plus de 3,5 Mth en 2021 et la production de ferronickel de l’usine de Doniambo devrait s’établir à environ 50 kt.
A Weda Bay, la production de la mine devrait atteindre plus de 6 Mth en 2021. De plus, dans le cadre de sa stratégie de développement vers les métaux pour la transition énergétique, Eramet a signé en décembre un accord avec BASF pour évaluer conjointement le développement d'un projet hydro-métallurgique de nickel-cobalt raffinés. Le projet vise un démarrage des installations au milieu de la décennie 2020, et valoriserait localement le minerai de Weda Bay. L’étude de faisabilité a démarré début 2021.
BU Sables Minéralisés
Dans un contexte de marché dégradé en raison de la crise sanitaire, la BU Sables Minéralisés affiche un chiffre d’affaires en légère baisse à 276 M€ (- 3 % vs 2019) et un EBITDA en recul de - 13 % à 91 M€.
Tendances de marché & prix
La demande mondiale des différentes applications du zircon a chuté d’environ - 17 % en 2020. En particulier, la consommation de zircon dans les céramiques, qui représente près de 50 % des débouchés, a été fortement impactée par la crise et a baissé d’environ - 16 % en 2020. La demande industrielle de zircon a été globalement faible dans tous les secteurs et toutes les géographies.
En parallèle, l’offre de zircon s’est contractée d’environ - 11 % en 2020. Malgré cela, le marché est resté excédentaire en 2020, conduisant à une diminution des prix de - 15 % à 1 333 USD/t20 en moyenne sur l’année.
La demande mondiale de pigments TiO221, principal débouché des produits titanifères22, est restée globalement stable en 2020 par rapport à 2019, malgré une forte contraction de la demande au S1 due à l’impact de la pandémie sur ses principaux débouchés (secteur de la construction et industrie automobile en repli). De la même manière, l’offre de produits titanifères n’a quasiment pas évolué (- 1 %) et le bilan offre/demande est resté légèrement excédentaire en 2020, comme en 2019.
Malgré cette situation excédentaire, le prix moyen du laitier de titane de qualité CP, produit à forte valeur ajoutée, a progressé de + 4,6 % à 786 USD/t en 2020 principalement grâce à la hausse de la demande de pigments TiO2 en Chine au S2.
Activités
Au Sénégal, la production de sables minéralisés a continué à progresser en 2020 pour atteindre 762 kt (+ 4 %), grâce à l’optimisation de la performance opérationnelle et malgré une teneur légèrement plus basse dans la zone du gisement exploitée.
La production de zircon a augmenté de + 2 % à 59 kt, et les volumes de vente ont progressé de + 7 % pour atteindre 62 kt.
En Norvège, la production de laitier de titane s’élève à 199 kt en 2020, en hausse de + 5 %. Cela constitue la meilleure performance annuelle de production de l’usine depuis son démarrage. Les volumes de vente ont progressé de + 8 % à 195 kt.
Perspectives
Les marchés des sables minéralisés sont fortement corrélés à l’économie mondiale, l’utilisation de pigments et de céramiques étant liée aux dynamiques d’urbanisation et de modernisation des économies. En ce début d’année, la demande de zircon semble bien orientée, en particulier du fait d’un restockage dans l’ensemble de la supply chain et d’une reprise marquée dans le secteur des céramiques. De même, la demande des matières premières titanifères de haute qualité devrait être soutenue. Cela devrait être particulièrement favorable au laitier de titane de qualité chlorure produit par l’usine norvégienne de la BU Sables Minéralisés.
L’accord de cession de l’usine norvégienne de TiZir signé en mai 2020 entre Eramet et Tronox n’a pas pu obtenir les autorisations règlementaires nécessaires de la part des autorités de la concurrence britanniques. De ce fait, Tronox a décidé en janvier 2021 de se retirer unilatéralement du processus de cession. Eramet continuera en conséquence d’exploiter et d’optimiser l’usine de TiZir qui réalise de bonnes performances opérationnelles.
En 2021, le volume annuel de production de sables minéralisés devrait être du même ordre de grandeur que celui atteint en 2020.
Division Alliages Haute Performance
L’effondrement sans précédent du secteur aéronautique, conjugué à un fort recul de l’industrie automobile ont fortement affecté les performances de la division Alliages Haute Performance à compter du T2 2020. Le chiffre d’affaires de la division recule de - 20 % à 680 M€, avec un EBITDA de - 119 M€.
Le chiffre d’affaires d’Aubert & Duval (« A&D »)23 a diminué de – 16 % à 539 M€, avec un EBITDA de
- 87 M€ et un FCF négatif à -153 M€ sur la période, en net redressement au S2 (+ 3 M€).
Erasteel a vu ses ventes chuter de - 31 % à 142 M€ en 2020, et a enregistré un EBITDA de - 32 M€.
Tendances de marché & prix
Le secteur aéronautique, qui représente près de 70 % du chiffre d’affaires d’A&D (78 % en 2019), a connu une chute brutale en 2020 provoquée par la pandémie et l’effondrement du trafic aérien
(-80 %24 depuis mi-mars 2020). L’impact de cette crise est profond sur l’ensemble de la chaine d’approvisionnement aéronautique, avec de nombreux reports et annulations de commandes qui affectent les fournisseurs et sous-traitants de la filière.
Les livraisons d’avions ont atteint en 2020 un point historiquement bas avec seulement 723 avions livrés par Airbus et Boeing sur l’ensemble de l’année, une baisse de 42 % par rapport à 2019. En plus de la crise globale du secteur, Boeing a souffert des difficultés techniques du monocouloir 737 MAX dont l’essentiel des appareils et des chaines de production ont été à l’arrêt en 2020.
Les marchés de la souveraineté nationale (défense et nucléaire) ainsi que ceux de l’énergie ont résisté à la crise, notamment grâce à de vastes programmes d’investissements publics qui soutiendront la demande.
L’industrie automobile, qui représente près de la moitié des ventes d’Erasteel, a également été touchée par la crise. Malgré un rebond des ventes en Asie au S2 2020, les ventes de véhicules légers ont reculé de - 13 %25 en 2020.
Activités
Dans ce contexte particulièrement dégradé, le chiffre d’affaires aéronautique d’A&D a chuté à 367 M€ en 2020 (- 24 % vs 2019), après une année 2019 déjà affectée par les conséquences des dysfonctionnements dans le système de management de la qualité. Sur les deux dernières années, le recul s’élève à - 37 %. Des avancées majeures ont cependant été réalisées sur le plan commercial avec le renouvellement de contrats ou la prise de nouveaux marchés avec des acteurs de premier plan : Airbus, Boeing et GE.
Le chiffre d’affaires Energie et Défense est en forte croissance à 103 M€ (+ 47 %), grâce notamment aux ventes accrues de disques pour turbines terrestres (marché de l’énergie). L’année 2020 a également vu le renforcement du carnet de commandes du secteur de la souveraineté nationale.
Dès le T2, afin de faire face à la crise et de s’adapter au contexte de marché fortement dégradé, A&D a ajusté le niveau de production site par site grâce aux dispositifs en vigueur. Ainsi, le niveau d’activité a été revu en fonction du carnet de commandes pour chaque ligne de produit, atelier par atelier.
Le dispositif d’APLD (Activité Partielle Longue Durée), dont bénéficie A&D, a permis de réduire significativement les heures travaillées sur le court terme. A moyen terme, un projet de plan d'adaptation de l’organisation et de l'emploi est en cours de négociation avec les instances représentatives du personnel. Il vise des suppressions de postes par le biais d’un plan de départs volontaires.
Les nombreuses actions d’adaptation des coûts au niveau d’activité et de maitrise de la consommation de trésorerie mises en place par A&D dès le S1 ont porté leurs fruits au S2 avec un free cash-flow à l’équilibre (+ 3 M€ vs -156 M€ au S1). Les achats de matières premières ont été réduits de près de moitié, les achats généraux d’environ 30 % et la masse salariale d’environ 25 % par rapport au T1 2020. Le BFR d’A&D est revenu au niveau de fin 2019 en nombre de jours de chiffre d’affaires, grâce à la baisse des stocks principalement.
Pour Erasteel, le contexte difficile du marché de l’automobile a largement impacté la production et les ventes en 2020. Un ajustement du dispositif de production a été mis en place afin de répondre au mieux aux besoins des clients. La bonne maitrise des dépenses et du BFR ont permis de limiter la consommation de cash à -21 M€.
Par ailleurs, un important travail de simplification des organisations a été réalisé en 2020 pour la division, conduisant à l’arrêt effectif à fin 2020 des activités de certaines filiales aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Chine et en France.
Perspectives
Le trafic passager dans le secteur aérien ne devrait retrouver son niveau d’avant crise qu’en 2024 au plus tôt selon les prévisions du secteur. Les principaux avionneurs ont d’ores et déjà ajusté durablement à la baisse leurs cadences de production, en particulier pour les gros porteurs.
Concernant le marché de l’automobile, toujours très incertain, la production mondiale est attendue en hausse en 2021.
En 2021, en parallèle de la revue stratégique des activités de la division, la priorité reste la poursuite de l’adaptation des coûts au niveau de production dans un marché dégradé, en particulier dans le secteur aéronautique.
Concernant une éventuelle cession d’A&D, le Groupe étudie les meilleures solutions pour faire émerger une offre satisfaisante et assurer l’avenir de cette activité stratégique de la filière aéronautique.
Feuille de route RSE
En 2020, Eramet a apporté les preuves de son engagement d’entreprise citoyenne et contributive :
Perspectives
Les marchés de la division Mines et Métaux restent bien orientés en ce début d’année 2021, principalement grâce au dynamisme de l’économie chinoise, avec également de meilleures perspectives à court terme en Europe et aux Etats-Unis. Cependant, le contexte économique global des matières premières reste incertain pour l’année.
La division Alliages Haute-Performance subit sur son marché principal la crise du secteur aéronautique, qui devrait mettre plusieurs années à se résorber. Elle bénéficie toutefois de solides perspectives sur les marchés de la souveraineté nationale et de l’énergie ainsi que de la reprise attendue du secteur automobile.
En 2021, le Groupe poursuit la réalisation de sa feuille de route stratégique avec de nouveaux progrès intrinsèques significatifs attendus, notamment grâce à l’atteinte des objectifs suivants :
Cette dynamique de croissance organique devrait contribuer à accentuer la saisonnalité traditionnelle des activités minières.
En 2021, les investissements du Groupe pourraient s’élever à environ 300 M€ de capex courants et à environ 200 M€ de capex de croissance pour alimenter le développement organique, principalement dans le manganèse.
Sur la base d’un consensus de prix moyen du minerai de manganèse à 4,5 $/dmtu et de cours du nickel au LME à 7,5 $/lb pour 2021, l’EBITDA prévisionnel est attendu de l’ordre de 600 M€27 en 2021, en forte augmentation par rapport à celui de 2020, avec une saisonnalité significativement plus favorable au S2.
Ces perspectives s’inscrivent dans la dynamique de ce début d’année, sans rechute économique liée à la pandémie. Elles sont en ligne avec la feuille de route stratégique, et visent à rendre encore plus robuste le modèle économique d’Eramet, pour renforcer le Groupe et profiter pleinement de l’après-crise.
Présentation des résultats annuels 2020
Une retransmission en direct sur Internet de la présentation des résultats annuels 2020 aura lieu le mercredi 17 février 2021 à 10h30 (heure de Paris), sur le site www.eramet.com. Les documents de présentation seront disponibles lors de la retransmission.
Pour s’inscrire, cliquer sur le lien affiché sur le site internet du Groupe (www.eramet.com).
Calendrier
26.04.2021 : Publication du chiffre d’affaires du 1er trimestre 2021
28.05.2021 : Assemblée Générale des actionnaires
28.07.2021 : Publication des résultats semestriels 2021
À PROPOS D’ERAMET
Eramet, groupe minier et métallurgique mondial, est un acteur clé de l’extraction et de la valorisation de métaux (manganèse, nickel, sables minéralisés) et de l’élaboration et la transformation d’alliages à forte valeur ajoutée (aciers rapides, aciers à hautes performances, superalliages, alliages d’aluminium ou de titane).
Le Groupe accompagne la transition énergétique sur des activités à fort potentiel de croissance, telles que le lithium et le recyclage.
Eramet se positionne comme le partenaire privilégié de ses clients des secteurs de la sidérurgie, l’aciérie inox, l’aéronautique, l’industrie des pigments, l’énergie, et les nouvelles générations de batteries.
En s’appuyant sur l’excellence opérationnelle, la qualité de ses investissements et le savoir-faire de ses collaborateurs, le groupe déploie un modèle industriel, managérial et sociétal vertueux et créateur de valeur. Entreprise citoyenne et contributive, Eramet œuvre pour une industrie durable et responsable.
Eramet compte plus de 13 000 collaborateurs dans 20 pays et a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 3,5 milliards d’euros.
Pour plus d’information, rendez-vous sur www.eramet.com
CONTACT INVESTISSEURS Executive VP Strategy and Innovation - Investor Relations Philippe Gundermann T. +33 1 45 38 42 78 Investor Relations Manager Sandrine Nourry-Dabi T. +33 1 45 38 37 02 | CONTACT PRESSE Directrice de la Communication Pauline Briand T. +33 1 45 38 31 76 pauline.briand@eramet.com Image 7 Marie Artzner T. +33 1 53 70 74 31 | M. +33 6 75 74 31 73 martzner@image7.fr |
ANNEXES
Annexe 1 : Chiffre d’affaires
En Millions d’euros1 | T4 2020 | T3 2020 | T2 2020 | T1 2020 | FY 2020 | FY 2019 |
DIVISION MINES ET METAUX | ||||||
BU Manganèse | 440 | 420 | 480 | 359 | 1 699 | 1 765 |
BU Nickel | 323 | 216 | 215 | 151 | 905 | 778 |
BU Sables Minéralisés | 74 | 63 | 69 | 70 | 276 | 286 |
DIVISION ALLIAGES HAUTE PERFORMANCE | ||||||
A&D et Erasteel | 181 | 154 | 149 | 196 | 680 | 847 |
GROUPE | ||||||
Holding & éliminations | (2) | (3) | 0 | (2) | (7) | (5) |
Groupe Eramet comptes publiés IFRS2 | 1 016 | 850 | 913 | 774 | 3 553 | 3 671 |
1 Données arrondies au million.
2 Application de la norme IFRS 11 « Partenariats ».
Annexe 2 : Productions et ventes
En milliers de tonnes | S2 2020 | T4 2020 | T3 2020 | S1 2020 | T2 2020 | T1 2020 | FY 2020 | FY 2019 | |||||
BU MANGANESE | |||||||||||||
Production de minerai et aggloméré de manganèse | 3 040 | 1 503 | 1 537 | 2 763 | 1 475 | 1 288 | 5 803 | 4 765 | |||||
Transport de minerai et aggloméré de manganèse1 | 3 150 | 1 535 | 1 615 | 2 862 | 1 620 | 1 242 | 6 013 | 4 627 | |||||
Ventes externes de minerai de manganèse | 2 884 | 1 393 | 1 492 | 2 418 | 1 418 | 1 000 | 5 303 | 3 870 | |||||
Production d’alliages de manganèse | 356 | 186 | 170 | 342 | 146 | 196 | 698 | 740 | |||||
Ventes d’alliages de manganèse | 370 | 208 | 162 | 346 | 165 | 181 | 716 | 733 | |||||
BU NICKEL | |||||||||||||
Production de minerai de nickel (en milliers de tonnes humides) | |||||||||||||
SLN | 3 201 | 1 599 | 1 603 | 2 204 | 1 286 | 918 | 5 405 | 4 655 | |||||
Weda Bay Nickel (100%)2 | 2 145 | 1 572 | 573 | 1 264 | 751 | 513 | 3 409 | 470 | |||||
Production de ferronickel – SLN | 24,0 | 11,3 | 12,8 | 23,8 | 11,7 | 12,1 | 47,8 | 47,4 | |||||
Production de ferroalliages de nickel basse teneur - Weda Bay Nickel (en kt de Ni contenu – 100%) | 19,0 | 10,6 | 8,4 | 4,5 | 4,5 | - | 23,5 | - | |||||
Ventes de minerai de nickel (en milliers de tonnes humides) | |||||||||||||
SLN | 1 421 | 832 | 589 | 1 091 | 760 | 331 | 2 512 | 1 623 | |||||
Ventes de ferronickel – SLN | 24,2 | 11,7 | 12,8 | 26,0 | 14,3 | 11,6 | 50,2 | 47,0 | |||||
Ventes de ferroalliages de nickel basse teneur - Weda Bay Nickel / Off-take Eramet (en kt de Ni contenu) | 6,2 | 5,4 | 0,8 | - | - | - | 6,2 | - | |||||
Production de sels de nickel et nickel métal haute pureté | 3,6 | 2,1 | 1,6 | 3,7 | 2,2 | 1,5 | 7,3 | 6,9 | |||||
Ventes de sels de nickel et nickel métal haute pureté | 3,7 | 2,4 | 1,3 | 3,7 | 2,1 | 1,6 | 7,4 | 6,7 | |||||
BU SABLES MINERALISES | |||||||||||||
Production de sables minéralisés | 391 | 208 | 183 | 371 | 183 | 188 | 762 | 735 | |||||
Production de zircon | 30 | 16 | 14 | 29 | 15 | 14 | 59 | 58 | |||||
Production de laitier de titane | 101 | 49 | 52 | 98 | 50 | 48 | 199 | 189 | |||||
Ventes de zircon | 29 | 16 | 13 | 33 | 16 | 17 | 62 | 58 | |||||
Ventes de laitier de titane | 95 | 45 | 51 | 100 | 48 | 52 | 195 | 180 |
1 Produit et transporté
2 Chiffres 9m 2020 revus en fin d’année (+34 kth vs chiffres présentés dans l’Annexe 2 du CP du 28/10/2020)
Annexe 3 : Prix et index
T4 2020 | S2 2020 | S1 2020 | FY 2020 | T4 2019 | S2 2019 | S1 2019 | FY 2019 | Var S2 2020 – S1 20206 | Var 2020 – 20196 | |
BU MANGANESE | ||||||||||
Mn CIF China 44% (USD/dmtu)1 | 4,18 | 4,19 | 4,98 | 4,58 | 4,04 | 4,85 | 6,42 | 5,63 | - 15,9 % | - 18,7 % |
Ferromanganèse MC - Europe (EUR/t) 1 | 1 316 | 1 311 | 1 422 | 1 366 | 1 355 | 1 417 | 1 551 | 1 484 | - 7,8 % | - 8,0 % |
Silico-manganèse - Europe (EUR/t) 1 | 877 | 870 | 949 | 910 | 888 | 921 | 976 | 949 | - 8,3 % | - 4,1 % |
BU NICKEL | ||||||||||
Ni LME (USD/lb)2 | 7,24 | 6,85 | 5,65 | 6,25 | 6,97 | 7,03 | 5,59 | 6,31 | 21,2 % | - 1,0 % |
Ni LME (USD/t) 2 | 15 961 | 15 092 | 12 455 | 13 783 | 15 450 | 15 489 | 12 325 | 13 907 | 21,2 % | - 1,0 % |
Ni ore CIF China 1,8% (USD/wmt)3 | 100,9 | 91,0 | 68,5 | 79,9 | 73,0 | 66,6 | 50,7 | 58,6 | 32,4 % | 36,2 % |
BU SABLES MINERALISES | ||||||||||
Zircon (USD/t) 4 | 1 300 | 1 310 | 1 355 | 1 333 | 1 545 | 1 565 | 1 585 | 1 575 | - 3,3% | - 15,4% |
CP grade titanium dioxyde (USD/t) 5 | 780 | 775 | 798 | 786 | 756 | 758 | 746 | 752 | - 2,8% | 4,6% |
1 Moyenne trimestrielle des prix de marché, calcul et analyse Eramet
2 Prix LME (London Metal Exchange)
3 CNFEOL (China FerroAlloy Online), “Autres pays miniers” en S2 2020 et SMM (Shanghai Metals Market) “Philippines” en 2019 et S1 2020
4 TZMI, analyse Eramet (zircon premium)
5 Analyse marché et Eramet
6 Calcul Eramet (sur la base de l’index de prix mensuel CRU pour le minerai de manganèse et les alliages de manganèse uniquement), arrondi à la décimale la plus proche
Annexe 4 : indicateurs de performance semestriels par activité
En millions d’euros1 | S2 2020 | S1 2020 | FY 2020 | FY 2019 | Variation 2020/2019 (M€) | Variation2 (%) | ||
DIVISION MINES ET METAUX | ||||||||
BU Manganèse | Chiffre d’affaires | 860 | 839 | 1 699 | 1 765 | - 66 | - 4 % | |
EBITDA | 208 | 234 | 442 | 560 | - 118 | - 21 % | ||
ROC3 | 160 | 179 | 339 | 459 | - 120 | - 26 % | ||
FCF | 166 | 119 | 285 | -8 | 293 | n.a. | ||
BU Nickel | Chiffre d’affaires | 539 | 366 | 905 | 778 | 127 | + 16 % | |
EBITDA | 91 | -70 | 21 | 38 | - 17 | - 45 % | ||
ROC | 35 | -114 | -79 | -58 | -21 | n.a. | ||
FCF | 89 | -88 | 1 | -70 | 71 | n.a. | ||
BU Sables Minéralisés | Chiffre d’affaires | 137 | 139 | 276 | 286 | -10 | -3 % | |
EBITDA | 47 | 44 | 91 | 106 | - 15 | - 14 % | ||
ROC | 22 | 22 | 44 | 64 | -16 | -25 % | ||
FCF | 9 | 34 | 43 | 45 | -2 | -4% | ||
DIVISION ALLIAGES HAUTE PERFORMANCE | ||||||||
A&D et Erasteel | Chiffre d’affaires | 335 | 345 | 680 | 847 | - 167 | -20 % | |
EBITDA | -53 | -66 | -119 | -26 | 93 | n.a. | ||
ROC | -60 | -93 | -153 | -68 | - 85 | n.a. | ||
FCF | -10 | -164 | -174 | -144 | - 30 | n.a. | ||
Holding, élim. et BU Lithium (projet mis sous cocon) | Chiffre d’affaires | -5 | -2 | -7 | -5 | - 2 | n.a. | |
EBITDA | -15 | -22 | -37 | -47 | - 10 | - 21 % | ||
ROC | -21 | -25 | -46 | -58 | 12 | n.a. | ||
FCF | -81 | -111 | -192 | -182 | -210 | n.a. | ||
Total GROUPE | Chiffre d’affaires | 1 866 | 1 687 | 3 553 | 3 671 | - 118 | -3 % | |
EBITDA | 278 | 120 | 398 | 630 | 232 | - 37 % | ||
ROC | 137 | -31 | 106 | 341 | - 235 | - 68% | ||
FCF | 174 | -210 | -36 | -359 | 323 | n.a. |
1 Données arrondies au million le plus proche.
2 Données arrondies au % supérieur ou inférieur.
3 Résultat Opérationnel Courant
Annexe 5 : Sensibilités de l’EBITDA Groupe
Sensibilités | Variation | Impact EBITDA |
Prix du minerai de manganèse (CIF Chine 44%) | +$1/dmtu | c.€210m1 |
Prix des alliages de manganèse | +$100/t | c.€60m1 |
Prix du nickel (LME) | +$1/lb | c.€95m1 |
Prix du minerai de nickel (CIF Chine 1,8%) | +$10/th | c.€30m1 |
Taux de change | -$/€0,1 | c.€135m |
Prix du baril de pétrole (brent) | +$10/bbl | c.€(20)m1 |
1 Pour un taux de change $/€ de 1,22
Annexe 6 : Indicateurs de performance
Performance opérationnelle des divisions
MINES ET METAUX | ALLIAGES | ||||||
(en millions d'euros) | Manganèse | Nickel | Sables | Lithium | HAUTE | Holding et | Total |
Minéralisés | PERFORMANCE | éliminations | |||||
Exercice 2020 | |||||||
Chiffre d'affaires | 1 699 | 905 | 276 | - | 680 | (7) | 3 553 |
EBITDA | 442 | 21 | 91 | (5) | (119) | (32) | 398 |
Résultat opérationnel courant | 339 | (79) | 44 | (5) | (153) | (41) | 106 |
Flux net de trésorerie généré par l'activité | 472 | 17 | 60 | (52) | (116) | (73) | 308 |
Investissements industriels (incorporels et corporels) | 195 | 44 | 16 | 34 | 38 | 15 | 342 |
Exercice 2019 | |||||||
Chiffre d'affaires | 1 765 | 778 | 286 | - | 847 | (5) | 3 671 |
EBITDA | 560 | 38 | 106 | - | (26) | (48) | 630 |
Résultat opérationnel courant | 459 | (58) | 64 | - | (68) | (56) | 341 |
Flux net de trésorerie généré par l'activité | 206 | (17) | 55 | (13) | (84) | (61) | 86 |
Investissements industriels (incorporels et corporels) | 234 | 35 | 12 | 101 | 53 | 20 | 455 |
Chiffre d’affaires et investissements par zone géographique
(en millions d'euros) | France | Europe | Amérique | Asie | Océanie | Afrique | Amérique | Total |
du Nord | du Sud | |||||||
Chiffre d'affaires (destination des ventes) | ||||||||
Exercice 2020 | 253 | 845 | 669 | 1 622 | 24 | 103 | 36 | 3 553 |
Exercice 2019 | 320 | 1 274 | 599 | 1 309 | 37 | 86 | 46 | 3 671 |
Investissements industriels (incorporels et corporels) | ||||||||
Exercice 2020 | 56 | 29 | 2 | 1 | 39 | 180 | 34 | 342 |
Exercice 2019 | 76 | 42 | 8 | - | 30 | 198 | 101 | 455 |
Indicateurs de performance consolidés – Compte de résultat
(en millions d'euros) | Exercice | Exercice |
2020 | 2019 | |
Chiffre d'affaires | 3 553 | 3 671 |
EBITDA | 398 | 630 |
Amortissement sur actif immobilisé | (281) | (284) |
Provisions pour risques et charges | (12) | (5) |
Résultat opérationnel courant | 106 | 341 |
Dépréciations d'actifs | (498) | (25) |
Autres produits et charges opérationnels | (63) | (93) |
Résultat opérationnel | (455) | 223 |
Résultat financier | (186) | (134) |
Quote-part dans les résultats des entreprises associées | 86 | (7) |
Impôts sur les résultats | (121) | (227) |
Résultat net de la période | (676) | (145) |
- part des minoritaires | (1) | 39 |
- part du Groupe | (675) | (184) |
Résultat de base par action (en euros) | (25,46) | (6,93) |
Indicateurs de performance consolidés – Tableau de flux de l’endettement financier net
(en millions d'euros) | Exercice | Exercice |
2020 | 2019 | |
Activités opérationnelles | ||
EBITDA | 398 | 630 |
Impact trésorerie des éléments sous l'EBITDA | (383) | (420) |
Marge brute d'autofinancement | 15 | 210 |
Variation de BFR | 294 | (124) |
Flux de trésorerie net généré par l'activité (1) | 309 | 86 |
Opérations d'investissement | ||
Investissements industriels | (342) | (455) |
Autres flux d'investissements | (3) | 11 |
Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (2) | (345) | (444) |
Flux net de trésorerie lié aux opérations sur fonds propres | (15) | (117) |
Incidence des variations de cours des devises et autres | 35 | (6) |
Acquisition de droits d'utilisation IFRS16 | (12) | (12) |
(Augmentation) / Diminution de l'endettement financier net | (29) | (493) |
(Endettement financier net) d'ouverture retraité * | (1 304) | (811) |
(Endettement financier net) de clôture | (1 333) | (1 304) |
Free Cash Flow (1) + (2) | (36) | (358) |
* Retraité de la première application d'IFRS 16 au 1er janvier 2019 |
Indicateurs de performance consolidés – Bilan
(en millions d'euros) | 31/12/2020 | 31/12/2019 |
Actif immobilisé | 3 003 | 3 294 |
Stocks | 906 | 1 098 |
Clients | 348 | 362 |
Fournisseurs | (541) | (458) |
BFR simplifié | 713 | 1 002 |
Autres éléments de BFR | (238) | (242) |
BFR total | 475 | 760 |
Instruments financiers dérivés | 7 | - |
TOTAL | 3 485 | 4 054 |
(en millions d'euros) | 31/12/2020 | 31/12/2019 |
Capitaux propres - part du Groupe | 764 | 1 398 |
Minoritaires | 233 | 241 |
Capitaux propres | 997 | 1 639 |
Trésorerie et équivalents de trésorerie et actifs financiers courants | (1 856) | (920) |
Emprunts | 3 189 | 2 224 |
Endettement financier net | 1 333 | 1 304 |
Ratio endettement financier net / capitaux propres (gearing) | 134% | 80% |
Provisions et engagements liés au personnel | 936 | 877 |
Impôts différés nets | 219 | 214 |
Instruments financiers dérivés | - | 20 |
TOTAL | 3 485 | 4 054 |
Annexe 7 : Glossaire financier
Indicateurs de performance consolidés
Les indicateurs de performance consolidés utilisés pour la communication financière des résultats et de la performance économique du Groupe et présentés dans ce document sont des données retraitées issues du Reporting du Groupe et suivies par le Comex.
Chiffre d‘affaires à périmètre et change constants
Le chiffre d’affaires à périmètre et change constants correspond au chiffre d’affaires corrigé de l’effet des changements de périmètre et de variation de taux de change d’un exercice à l’autre.
L’effet périmètre se calcule : pour les sociétés acquises au cours de l’exercice, en éliminant le chiffre d’affaires sur la période en cours et pour les sociétés acquises au cours de la période précédente, en intégrant, sur la période précédente, le chiffre d’affaires en année pleine ; pour les sociétés cédées, en éliminant le chiffre d’affaires sur la période considérée et sur la période comparable antérieure.
L’effet de change se calcule en appliquant au chiffre d’affaires de l’exercice considéré les taux de change de l’exercice précédent.
EBITDA (« Earnings before interest, taxes, depreciation and amortisation”)
Résultat avant charges et produits financiers et autres charges et produits opérationnels, impôts sur les résultats, provision pour risques et charges et amortissements et dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles.
Cash-cost de la SLN
Le cash-cost de la SLN est défini comme l’ensemble des coûts de production et de structure (R&D y compris la géologie d’exploration, frais administratifs, frais logistiques et commerciaux), net des crédits des sous-produits (dont exports de minerai de nickel) et prestations locales, qui couvrent toutes les étapes d’élaboration industrielle du produit fini jusqu’à la livraison au client final et qui impactent l’EBITDA dans les comptes sociaux de cette société, rapporté au tonnage vendu.
Break-even cost de la SLN
Le break-even cost de la SLN est défini comme le cash cost de la SLN tel que défini ci-dessus, auquel s’ajoutent les investissements (investissements réalisés rapportés au tonnage de l’année pour les comptes annuels ; investissements prévisionnels et tonnage prévisionnels en cours d’année), les produits et charges non courantes et les frais financiers (comptabilisés dans les comptes sociaux de la SLN).
1 “S1” : 1er semestre, “S2” : 2ème “T1 à T4” : 1er au 4ème trimestre
2 Sur la base d’un taux de change à 1,22 $/€
3 Les procédures d’audit sur les comptes consolidés 2020 ont été effectuées. Le rapport de certification sera émis à l’issue du Conseil d’Administration du 11 mars 2021 qui arrêtera les projets de résolution
4 TF2 = nombre d’accidents avec et sans arrêt pour 1 million d’heures travaillées (employés et sous-traitants)
5 Cf. Glossaire financier en Annexe 7
6 Effet combiné des volumes et des prix : sur la base de la consommation de minerai de manganèse et des prix CIF Chine 44%
7 Estimations Eramet sur la base des données de production World Steel Association
8 Source : CNFEOL (China FerroAlloy Online)
9 Moyenne des prix de marché, calcul et analyse Eramet ; minerai de manganèse : CRU CIF Chine 44% spot price ; alliages de manganèse : CRU Western Europe spot price
10 Moyen carbone ferromanganèse à environ 1 366 €/t, soit – 8 % ; silico-manganèse à environ 910 €/t, soit – 4 %
11 Sociétés SLN, ENI et autres
12 Estimations Eramet
13 Nickel Pig Iron (“NPI”), fonte de nickel
14 LME : London Metal Exchange ; SHFE : Shanghai Futures Exchange
15 Y compris les stocks chez les producteurs
16 Prix CIF Chine 1,8% “Autres pays miniers” au S2 2020 (CNFEOL), et “Philippines” en 2019 et S1 2020 (SMM)
17 Mth : millions de tonnes humides ; kth : milliers de tonnes humides
18 Cf. Glossaire financier en Annexe 7
19 Sur la base des comptes sociaux de la SLN
20 Source Zircon premium : FerroAlloyNet.com, analyse Eramet
21 Environ 90 % des débouchés des produits titanifères
22 Laitier de titane, ilménite, leucoxène et rutile
23 Sociétés Aubert & Duval, EHA et autres
24 Sur la base du revenu généré par passager par kilomètre (« RPK ») ; source : International Air Transport Association (« IATA »)
25 Source : Eramet, VDA (German Association of the Automotive Industry) et IHS Markit, données estimées pour 2020 à fin janvier 2021
26 Evaluation « Corporate rating »
27 Sur la base d’un taux de change à 1,22 $/€
Pièce jointe
Eramet SA
Paris, FRANCE