C’est une mesure qui semble de plus en plus évidente mais elle est visiblement très difficile à prendre. Passer aux transports verts est un objectif pour la plupart des gouvernements, mais sa mise en place n’est pas simple. Le groupe Bentley a décidé de se jeter dans le grand bain.
C’est un sacré pari que tente Bentley mais on ne pourra pas leur reprocher. La plupart de leurs concurrents hésitent encore à franchir le pas. Et en même temps, il faut dire que les géants de l’automobile ne sont pas vraiment bousculés par les gouvernements. Pourtant ces derniers sont bien conscients de l’enjeu écologique autour de l’automobile.
La plupart des grandes puissances mondiales souhaitent établir la fin des voitures thermiques à l’horizon 2030-2040. Bentley les a devancé !
Adrian Hallmark, le PDG du groupe britannique appartenant à Volkswagen, s’est félicité de ce choix et s’en explique :
“Depuis 1919, Bentley définit le luxe. Être à la pointe du progrès fait partie de notre ADN. Les créateurs de Bentley étaient des pionniers et des leaders. Nous continuerons à être le chef de file en réinventant l’entreprise et en devenant la référence mondiale dans le secteur des voitures de luxe.”
Son usine de production basée à Crewe, en Angleterre, est officiellement neutre en carbone. Elle le doit aux 30.000 panneaux solaires installés sur le site et à la petite forêt plantée aux alentours.
Pour faire un petit résumé, la toute première Bentley électrique ne sera disponible qu’en 2025. En 2026, seuls des véhicules électriques et hybrides sortiront de l’usine britannique. Pour du 100% électrique il faudra patienter jusqu’en 2030.
