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La nouvelle mesure du gouvernement français, annoncée dans un décret du 29 octobre dernier, autorise durant la période du nouveau confinement l'ouverture des moto-écoles pendant le confinement pour permettre la tenue des examens des permis A1 et A2. Très bien ! Sauf que les moto-écoles françaises n'ont pas le droit de former ces élèves à ces permis, pas plus qu'aux autres validations : Permis AM dès 14 ans, la Formation 125 pour les plus de 2 ans de Permis B et la passerelle du Permis A2 vers le A.
Comment faire face à la recrudescence de candidats ?
Vent debout contre cette incohérence pour le moins ubuesque, la profession ne décolère pas. Philippe Monneret, vainqueur des 24H du Mans Moto en 1991 et désormais à la tête de la moto-école EasyMonneret, dénonce ainsi :
Nous considérons que la formation pratique et le passage de l'examen sont deux éléments indissociables à la réussite du permis moto et surtout à la sécurité du conducteur de 2 roues motorisés. Nous devons bien entendu être solidaires face à cette pandémie et trouver les moyens de l'endiguer au plus vite mais certaines mesures notamment celles prises pour notre profession ne sont ni cohérentes ni compréhensibles. Quand on pense que les transports en commun souvent bondés sont autorisés, que les écoles (lycées, collèges et primaires) sont ouvertes, que par exemple les concessions moto et les magasins d'équipement et accessoires deux-roues motorisés sont également ouverts pourtant considérés comme commerces non essentiels ... alors que nous, dans les centres d'apprentissage aux deux-roues motorisés, nous avons interdiction d'enseigner aux élèves ... cela n'a pas de sens ! (…) Depuis le 1er confinement, nous faisons face à une recrudescence de gens qui veulent se former aux 2 roues pour éviter les transports en commun et mieux se protéger. Mais comment répondre à cette demande avec de telles mesures ?