Mais au fait, quand et à qui doit-on le klaxon de nos voitures ?
Ce n’est pas cette question qui va révolutionner l’histoire de l’automobile, mais il n’empêche, il est toujours bon de connaître les origines d’un objet que l’on utilise au quotidien.
Ce n’est pas cette question qui va révolutionner l’histoire de l’automobile, mais il n’empêche, il est toujours bon de connaître les origines d’un objet que l’on utilise au quotidien.
Pour connaître les véritables origines du klaxon, il faut faire un petit voyage dans le temps, vers la fin du 19ème siècle en Grande-Bretagne. À l’époque, les Britanniques ont bien conscience de la dangerosité des voitures et mettent en place le “Locomotive Act”. Le principe ? Chaque véhicule doit être devancé par un homme, drapeau en main (!). Le but était d’avertir les autres automobilistes de l’arrivée d’une voiture. Ce dernier devait également souffler dans une corne afin d’ajouter un élément sonore. Malin ? Oui et non, surtout que les progrès de la mécanique vont très vite rendre cette pratique impossible. En effet, pas simple de suivre le rythme d’une voiture lancée à 30/40 km/h.
L'avertisseur sonore va donc être intégré aux voitures assez rapidement.
C’est un Américain, Miller Reese Hutchison, qui va ainsi déposer le brevet de l’avertisseur sonore électrique en 1908. Les droits de cette invention vont ensuite être achetés par l’entreprise Lovell-McConnell Manufacturing Co. Il ne restait plus alors qu’à trouver un nouveau nom à cet objet révolutionnaire. En grec ancien, “klazo” signifie hurler. Vous avez fait le rapprochement ? Eh oui, le klaxon est né.
Depuis lors, ce mot est devenu si familier que “klaxonner” est un verbe à part entière.