Vancouver première ville au monde à adhérer au traité de non-prolifération des combustibles fossiles
Oct 16, 2020, 11:32 ET
VANCOUVER, Colombie britannique, 16 octobre 2020 /PRNewswire/ -- Vancouver est officiellement devenue la première ville à approuver le traité de non-prolifération des combustibles fossiles, approuvant à l'unanimité l'initiative visant à faire progresser une transition équitable vers des énergies propres et des solutions à faible teneur en carbone.
Un traité de non-prolifération des combustibles fossiles est absolument nécessaire. Les gouvernements nationaux des États membres du programme des Nations Unies pour l'environnement prévoient de développer les combustibles fossiles à des niveaux qui entraîneraient 120 % d'émissions supplémentaires par rapport à la limite de 1,5 °C de réchauffement. Malgré cela, la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques et l'Accord de Paris ne mentionnent pas le pétrole, le gaz ou le charbon, principale source d'émissions.
Tzeporah Berman, directrice du programme international de Stand.earth a déclaré « Vancouver envoie un signal fort aux gouvernements : l'expansion des combustibles fossiles ne peut pas continuer si le monde veut éviter l'urgence climatique. Il s'agit d'un appel aux autres villes pour qu'elles adoptent des politiques visant à éliminer progressivement les combustibles fossiles. Il est temps de protéger les gens contre les risques sanitaires, économiques et climatiques. Pour ce faire, nous avons besoin d'idées nouvelles et urgentes, et d'une coopération internationale. »
La conseillère municipale de Vancouver, Adriane Carr, qui a présenté la motion d'approbation du traité, a déclaré, « Des villes comme Vancouver prennent des mesures pour lutter contre le climat, en faisant baisser de façon importante nos émissions. Pourtant, notre travail est réduit à néant par l'expansion du pétrole et du gaz, qui entraîne une augmentation des émissions. Le conseil municipal de Vancouver a approuvé à l'unanimité le Traité de non-prolifération des combustibles fossiles parce qu'une coopération mondiale est nécessaire pour soutenir les efforts locaux visant à responsabiliser l'industrie des combustibles fossiles. »
L'Espagne, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni, le Costa Rica et d'autres pays limitent leur production et accélèrent l'adoption de l'énergie propre. Ce n'est pas le cas du Canada, qui prévoit des projets pétroliers et gaziers dont le réchauffement dépasserait 1,5 °C. Les fonds de relance économique Covid-19 sont engloutis dans le pétrole et le gaz avec 12,79 milliards de dollars consacrés à ce jour contre 7,92 milliards de dollars pour l'énergie propre.
Le traité de non-prolifération des combustibles fossiles favorisera la coopération internationale en vue d'éliminer progressivement les combustibles fossiles et de promouvoir une transition énergétique équitable, en s'appuyant sur les efforts déployés pour arrêter la propagation des armes nucléaires et interdire l'amiante, les produits chimiques qui appauvrissent la couche d'ozone, les mines terrestres et d'autres menaces pour l'humanité. L'action se fera sur trois piliers :
Non-prolifération - N'aggravez pas le problème
Mettre fin à l'expansion des nouvelles réserves de charbon, de pétrole et de gaz naturel pour limiter les émissions de carbone.
Désarmement mondial - Se débarrasser de la menace existante
Éliminer progressivement les stocks actuels pour maintenir le monde sous la barre des 1,5 °C, étant donné que les champs de pétrole et de gaz existants et les mines de charbon contiennent suffisamment d'émissions de carbone pour dépasser cette limite.
Transition pacifique - Accélérer une transition équitable
Créer un plan proactif pour permettre la diversification économique, mettre en œuvre des énergies renouvelables et d'autres solutions à faible émission de carbone qui n'oublient aucun travailleur, aucune communauté ni aucun pays.
Pour plus d'informations, veuillez consulter le site web etla vidéo d'introduction.

SOURCE Fossil Fuel Non-Proliferation Treaty