Victime collatérale de la pandémie de coronavirus, Renault n’a pas échappé à la crise. La marque au Losange a subi de grosses pertes et a dû compter sur une aide de 5 milliards d’euros de l’État. Malgré cette aide, la firme nationale va lancer son programme d’économie de plus de 2 milliards d’euros. Un plan de restructuration sur plusieurs années avec la suppression de 15.000 postes dans le monde, dont 4.600 en France. L’effectif du Technocentre de Guyancourt sera lui réduit de 1.500 personnes.

La F1 continue

Concernant le sport auto, Renault n’entend pas cependant arrêter son aventure en Formule 1 :

« Nous avons dit publiquement et nous confirmons que nous restons engagés en Formule 1 », a indiqué à l’AFP Clotilde Delbos, directrice général de Renault par intérim.

Les nouvelles mesures budgétaires prises par la FIA (réduction du niveau de plafonnement des coûts de 175 à 145 millions de dollars l’année prochaine et 135 millions d’ici 2023) ont fortement contribué à cette décision :

« L’annonce d’une nouvelle réglementation sur le plafonnement des dépenses est très bonne pour nous car nous devrons moins investir dans cette discipline que certains de nos concurrents qui dépensent beaucoup d’argent. Donc nous sommes et restons en F1 ».

Bonne nouvelle.