Les 50 ans d’existence du circuit Paul Ricard pourraient attendre. Le mythique tracé, qui reçoit le Grand Prix de France de F1, est dans l’incertitude la plus totale. "On est en relation avec les autorités", indique le président de la Fédération française des sports automobiles (FFSA) Nicolas Deschaux sur Europe 1. Et si le Grand Prix est maintenu, quid du huis clos ? "L’assise même des recettes pour le promoteur du Grand Prix de France, c’est la billetterie. On voit mal, sauf à revoir le modèle, qu’un Grand Prix puisse se tenir à huis clos pour un promoteur local".
Des pertes colossales pour la Fédération
La Fédération Française des Sports Automobiles se retrouve dans une position inconfortable financièrement et est durement touchée par la crise du coronavirus. "La fédération compte 1000 épreuves à son calendrier, aujourd’hui, si on fait une projection jusqu’au mois de juin, 400 seront annulées", estime Nicolas Deschaux. "On est face à une situation inédite. On a mis en place une méthodologie pour le repositionnement de nos calendriers nationaux. On a créé une cellule dans le cas où la saison pourrait repartir fin août, début septembre".
"Les difficultés financières sont à venir. La fédération a un certain nombre de réserves, mais on ne pourra pas aller au-delà d’un certain montant, on va avoir une perte de chiffre d'affaires importante, notamment avec les licences", ajoute le président de la fédération.