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Les instances veulent donner une dimension mondiale à la F1. Par conséquent, le marché africain est à conquérir. Pour remplir cet objectif, il faudrait attribuer à un ou plusieurs pays un Grand Prix. Mais est-ce une mission réalisable ? Si oui, quels Etats peuvent être en capacité de répondre aux critères de la FIA ?
Une meilleure représentation ?
L'Afrique constitue un continent émergent. Pour une meilleure représentativité, la F1 serait bien inspirée d'octroyer une course à un pays africain. Situé dans la banlieue de Johannesburg, le tracé mythique de Kyalami, qui a déjà accueilli le paddock au début de la décennie 1990, pourrait accueillir de nouveau des monoplaces d'ici quelques années. L'Afrique du Sud possède les capacités financières pour organiser une manche du championnat du monde. Mais en termes de sécurité, la patrie de Nelson Mandela a encore du travail à accomplir.
Un autre pays s'est positionné et concurrence d'ailleurs l'Afrique du Sud, c'est le Maroc. Le circuit Moulay El Hassan de Marrakech accueille chaque année une manche de WTCR (Championnat des voitures de tourisme) et de Formule E. Le royaume est donc doté d'une expérience significative. Concernant les autres nations, les infrastructures se révèlent largement insuffisantes pour le moment et les foyers de tension sont multiples.
Pour améliorer son image en Afrique, la F1 ne devrait pas oublier de promouvoir des pilotes africains. Lewis Hamilton réclamait un peu de diversité il y a peu. Les managers devraient écouter ce conseil.