Avant le rallye WRC de Finlande, Ott Tänak avait manqué son rendez-vous italien en Sardaigne, sur une déconvenue technique liée à la direction de sa Toyota Yaris. La victoire lui a échappé dans les derniers instants du rallye mais il repartait en tête de l’épreuve avec quatre points d’avance sur Sébastien Ogier.
Le pilote Citroën n’a pas pu lui passer devant un mois et demi plus tard sur l’épreuve finlandaise, lui qui se retirera de la discipline en fin d’année 2020. S’il veut obtenir huit titres consécutifs de champion du monde, il devra d’abord rattraper l’Estonien, particulièrement véloce cette saison.
Inverser la tendance
Sur l’ex-rallye des 1 000 lacs, où les pilotes nordiques connaissent le succès à domicile, Tänak a grillé la politesse à Esapekka Lappi, Jari-Matti Latvala et Andreas Mikkelsen, deux Finlandais et un Danois terminant de la deuxième à la quatrième place. Il confirme sa forme et rafle tous les points de la victoire et du “Power stage”. Arrivé cinquième, Ogier se fait distancer à 22 points de retard au classement général, stabilisant son écart de trois points devant le Belge Thierry Neuville.
Le pilote français compte deux victoires de moins que Ott Tänak et s’est classé hors des points à deux reprises dans l’année malgré une belle régularité.
Pour ne pas laisser filer une septième couronne trop vite, il pourra se refaire en Allemagne, un rendez-vous à suivre du 22 au 25 août prochain. Le terrain, asphalté, réussissait particulièrement bien à l’équipe Citroën durant la période Loeb (victoires de l’Alsacien de 2002 à 2010 et en 2012) et Ogier l’a déjà remporté trois fois. Mais attention, c’est également le cas de Tänak sur les deux éditions précédentes...
