Saïd Djellab, le ministre du Commerce algérien, a décidé ces derniers jours de mettre fin à l'interdiction de l'importation de véhicules étrangers de moins de 3 ans sur le sol algérien. Une mesure qui devrait notamment faire mécaniquement baisser les prix des véhicules neufs localement, où la demande est forte, en cassant un monopole, et ainsi donner aux consommateurs algériens la possibilité d'acheter un véhicule quasiment neuf mais moins cher.
Le gouvernement algérien espère dès lors avec cette nouvelle loi, freiner l'importation « grise » de véhicules d'occasion sur son sol. Autrement dit, les Algériens pourront désormais légalement faire venir un véhicule fabriqué il y a moins de 3 ans, et ce depuis n'importe quel pays, a priori à raison d'un nouveau véhicule tous les cinq ans.
Sauf que, selon le le journal arabophone El Bilad, seuls les véhicules de marques allemandes seraient concernés par cette mesure d'importation, tandis que les voitures d'occasion des constructeurs français, par exemple, seraient interdites à l'importation en Algérie. Une information à prendre cependant avec toutes les précautions d'usage, puisque El Bilad n'étaye son assertion d'aucune source et qu'elle n'a pas été confirmée par les autorités locales.
