La loi d'orientation sur les mobilités qui sera mise sur la table du gouvernement en novembre prochain en Conseil des ministres, promet de faire couler beaucoup d'encre. Ce texte prévoit en effet un cadre légal afin de mettre en place des péages dans les villes de plus de 100 000 habitants.
Ce jeudi, le ministre de la Transition écologique François de Rugy ne s'est pas dit opposé à ce type de dispositif, rappelant seulement prudemment que l’État se contenterait de fixer un cadre, et notamment des tarifs plafonds dont les montants annoncés (entre 2,5 € et 10 € par passage) sont autant d'appels aux manifestations de révolte de nos concitoyens sur tout le territoire national.
Car soyons clairs, lorsque M. de Rugy déclare ce matin sur BFMTV que "Il y aura des limites on ne pourra pas dépasser un certain niveau de péage, ensuite ce seront les élus locaux qui décideront (…) Il faut que ce soit fait de manière transparente et démocratique à l'échelle locale, ce n'est pas l'État qui décidera ou l'imposera à quelque territoire que ce soit.", il ne faut pas qu'ensuite, l'exécutif s'attende à ce qu'une telle loi passe comme une lettre à la poste. Sûrement pas.