Au Burkina Faso, fin de la conférence nationale sur la rationalisation du système de rémunération des agents publics de l'Etat. Il s'agissait pour le gouvernement et les autres composantes de la société de trouver de trouver des solutions à même de satisfaire les revendications des syndicats sur le plan salarial.
Depuis plusieurs mois le pays vit au rythme des grèves et sit-in. Ce qui a poussé le président Roch Marc Christian Kaboré a demandé une mise à plat de tous les salaires des employés de l'Etat.
Sur le plan du traitement salarial, tous les participants se disent satisfaits des propositions. Aucun salaire ne sera en baisse, au contraire, les salaires d'une majorité de fonctionnaires connaîtront une hausse.
Guy-Olivier Ouedraogo , porte-parole des organisations syndicales, a pris part à la conférence : « Aujourd'hui, 80 % des travailleurs vont pouvoir voir leur traitement évoluer », nous explique t-il.
L'épineuse question des primes versées à certains fonctionnaires et qui s'élevaient à près de 50 milliards de francs CFA, cette année a été tranchée. Désormais cette prime sera calculée en fonction des amendes et pénalités recouvrées.
Par ailleurs, des recommandations ont été faites dans le but de rationaliser les dépenses de l'État. Il s'agit d'adopter un plan d'actions de la politique immobilière de l'Etat, et de la gestion du parc automobile.
« J'avais vu, par exemple qu'on a parlé de rationalisation au niveau du parc automobile de l'Etat. Nous avons parlé des baux administratifs et tous les plafonnements qui sont en train d'être faits au niveau du gouvernement, que ce soit au niveau du téléphone cela a été acté, au niveau du carburant cela est en train d'être fait, etc. », nous détaille Rosine Hadizatou Coulibaly, ministre de l'Economie et des Finances.
Le Premier ministre Paul Kaba Thieba a affirmé que toutes les recommandations seront mises en oeuvre par le gouvernement.