Porté à la tête de la Fifa le 26 février 2016, Gianni Infantino juge ses deux ans de présidence positifs. Pour lui, l'instance du football est «devenue vivante, pleine de joie, de passion, avec une vision pour un avenir».
Le président de la Fifa a exprimé sa satisfaction ce mercredi 13 juin, lors de son discours inaugural du 68e congrès de la Fifa, à Moscou (Russie).
Il a saisi l'occasion pour toucher certains points essentiels de sa gestion. Notamment, la transparence et la révolution du système des transferts.
Sur la question de la transparence, il a relevé qu'au-delà de la mise en place des réformes institutionnelles indispensables après le scandale de corruption qui a entraîné la démission de son prédécesseur Sepp Blatter, il s'est efforcé à redorer l'image de l'instance.
Concernant la révolution du système des transferts, il affirme vouloir faire une mutation pour «mettre un terme à cette mauvaise image». Il lutte pour la «protection des joueurs et des clubs» qui les forment. «Si nous ne le faisons pas, la formation des talents sera mise à mal», a-t-il déclaré. «Certes, nous n'allons pas nous faire que des amis, mais cela ne va pas bien. Il faut trouver une solution», a par ailleurs indiqué le Suisse.
Il a ensuite égrené les mesures mises en place. Il s'agit de l'assistance vidéo à l'arbitrage (Var) «bénéfique pour le football» et le Mondial à 48 équipes à partir de l'édition 2026.
C'est en présence des 210 délégués des fédérations membres que le président Gianni Infantino s'est exprimé.