Les Lions de la Teranga veulent faire autant, sinon mieux, que leurs aînés qui ont atteint les quarts de finale il y a 16 ans.
Aliou Cissé fait partie des privilégiés de l'histoire du football sénégalais. En 2002, il était de l'expédition japonaise et coréenne en Coupe du monde, pour la première participation des Lions de la Teranga à ce rendez-vous. Il était d'ailleurs le capitaine.
16 ans plus tard, le voici de nouveau en phase finale de la coupe du monde. Cette fois comme encadreur. L'ancien défenseur du Sénégal a certainement beaucoup plus de pression que d'autres parce qu'en 2002, ses coéquipiers et lui avaient mis la barre haut en atteignant les quarts de finale. Cette année, il faudra faire aussi bien, si ce n'est mieux que la précédente génération.
Une terrible pression pour les Lions de la Teranga qui, chaque fois qu'ils sont attendus, craquent toujours. A la Can 2012, ils étaient super favoris, mais ont échoué en phase de poule. Idem lors de la dernière Can au Gabon en 2017. Après avoir littéralement survolé les matches de poule, ils avaient été stoppés en quarts de finale.
Malgré cette sortie prématurée en terre gabonaise, le groupe est resté soudé. De quoi enforcer le bloc compact et intensifier l'harmonie et la cohésion dans le jeu. Avec notamment le duo d'attaque Sadio Mané-Keita Baldé. Ou encore la combinaison, Abdoulaye Diallo dans les buts et Kalidou Koulibaly, en maître de la défense.
Au moment où nous mettions sous presse, les Lions de la Teranga affrontaient la Corée du Sud pour leur troisième et dernier match de préparation en Autriche. La partie se jouait encore.
Lors des deux précédentes rencontres, ils ont enregistré un match nul contre le Luxembourg (0-0) et perdu face à la Croatie (1-2).
Au-delà des résultats, dans cette phase, il était très souvent question, de régler les différents automatismes. En Russie, on saura alors si Aliou Cissé et ses poulains ont réussi à relever le premier défi, franchir la phase de poule.