Cette suspension selon les syndicalistes, a pour objectif d'une part de satisfaire à la doléance du médiateur du Faso qui avait sollicité une levée du mot d'ordre pour la suite des négociations et d'autre part de réaffirmer leur disposition au dialogue.
Cependant, la CS-MEF, dans sa lettre de suspension adressée au président du Faso, maintient son mot d'ordre de grève prévu du 18 au 22 juin et du 24 au 29 juin 2018. Elle a également précisé que le sort de cette grève à venir dépendra de la position du gouvernement.
« En tout état de cause, la CS-MEF dégage toute responsabilité quant à la dégradation du climat social au sein du Minefid » dit en substance la correspondance.