Condamné en avril dernier à cinq ans de prison, le maire de Dakar est retourné hier devant la barre où son procès en appel a débuté.
Emprisonné depuis mars 2017, Khalifa Sall, candidat déclaré à la présidentielle de 2019, a été reconnu coupable d'escroquerie et non de détournements de deniers publics.
L'Etat, qui demandait des dommages et intérêts, a été débouté. Le parquet qui a estimé que les peines ne sont pas suffisantes, a également fait appel de cette sentence. La première audience d'hier avait pour but de fixer les règles du jeu. Les avocats doivent notamment se constituer.