Le mois de juin est consacré à la petite enfance et c'est l'occasion pour notre rédaction de toucher les différentes situations où les juniors sont impliqués dans notre pays.
Ces dernières années, un autre type de violence a fait son entrée sur le tableau des crimes dans la région de Labé, c'est le rapt qu'une rançon soit réclamée ou non.
Au premier semestre 2018 ps moins de 4 ca ont été pris à charge par le commissariat urbain de police tel que nous l'a rapporté Mamadou Ramata Diallo officier chargé de la protection du genre et de l'enfance.
« nous avons enregistré 4 cas d'enlèvement mais on ne voit rien en ces filles enlevées qu puisse nous montrer l'objectif des assaillants ».
Acteur de la société civile Niama Baldé déplore cette situation nouvelle :
« c'est extrêmement dangereux, on est concerné, déçu, c'est un phénomène qui nous était inconnu mais les responsabilités sont partagées, les parents aussi ont leur part parce que les enfants sont abandonnés à eux même... »
Jeune mère, Houssainatou Diallo pensent que les auteurs de ces rapts sont à chercher chez les 18-40 ans car pour elle c'est cette tranche d'âge qui est surtout confronté au manque d'emploi et au chômage.
Souvent pointé du doigt pour le transport de certains criminels les taxis motos aussi n font pas bonne presse surtout qu'il y a moins d'un mois un des leurs a été impliqué directement dans un prétendu rapt d'enfant, sur la question Mory Sangaré responsable syndicale de la corporation appelle à davantage de vigilance de ses syndiqués.
Il faut noter, que les services de sécurité ont une image autant ou plus lamentables que celle encore des taxis motos car des soupçons de corruption ou même de commissions de certains rapts pèsent sur eux sans compter le fait que sur 4 recensés de rapt à Labé un seul homme impliqué à été mis au arrêts.
Ousmane K. Tounkara