L'Union européenne et les pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) devront très prochainement redéfinir les termes de leur nouveau partenariat.
Les représentants des ACP et de l'UE sont réunis jusqu'à vendredi à Lomé pour esquisser les bases du futur accord qui doit entrer en vigueur en 2020. Les négociations débuteront fin août.
Certains pays ACP préconisent une meilleure coordination de leurs intérêts pour le prochain partenariat.
Dans les réflexions sur ce futur accord, l'investissement économique, mais aussi social, et humain ont été mis au cœur des priorités.
Les pays ACP font face aux mêmes changements macroéconomiques que les pays de l'UE. Les futures négociations devraient donc prendre en compte les enjeux de la quatrième révolution industrielle.
Une révolution industrielle qui présente d'immenses opportunités de développement mais aussi de nouveaux risques et défis en matière de sécurité ou de lutte contre le terrorisme.
Le renforcement de la sécurité dans les régions fragiles, déjà mis en avant lors de la dernière révision de l'accord de Cotonou en 2010, nécessitera probablement un débat sur la cyber-sécurité.
S'il n'y a pas de baguette magique en termes d'aide au développement, les pays ACP ont démontré, encore ces jours-ci à Lomé, leur volonté politique de se développer davantage économiquement, socialement et numériquement et de débuter les négociations sur un pied d'égalité avec l'UE.
Le président togolais Faure Gnassingbé appelle à un plus grand rôle politique pour le Groupe ACP dans le cadre du prochain accord, notamment en terme d'appui aux Etats membres dans les différents processus relatifs au dialogue politique avec l'UE.
Il insiste également sur l'importance d'un partenariat renouvelé avec l'Europe après 2020, et recommande aux Etats ACP de rester un groupe uni.