Joseph Ndoko, sélectionneur de l'équipe nationale féminine de football du Cameroun.
Déjà deux regroupements à la forte consonance locale pour préparer le match face Congo. Qu'est-ce qui explique une telle démarche ?
L'objectif de ces deux regroupements est la continuité au niveau de la détection et n'oublions pas que je suis à la recherche d'une ossature à cette équipe. Par deux fois, j'ai travaillé avec les joueuses du terroir qui me font une bonne impression. Il faut donc trouver un juste équilibre entre les joueuses suffisamment aguerries sur le plan mental et tactique qui évoluent à l'extérieur et celles qui sont ici pour jouer contre le Congo. Un bon nombre de joueuses présentes lors du premier regroupement sont encore là. J'estimais qu'il fallait les observer, voir si elles ont bien assimilé les consignes. Pour les nouvelles joueuses, on recherchait leur capacité d'intégration.
A quand le retour des professionnelles, vice-championnes d'Afrique 2016 ?
Il faut dire qu'elles sont encore en activité dans leurs championnats respectifs. Celles qui sont actuellement avec nous ont achevé leur saison. En fonction des équipes, il y a des enjeux sportifs. Vous êtes sans ignorer que ces clubs professionnels exigent la présence de leurs joueuses jusqu'à la dernière journée de championnat. Les différents championnats seront clos aux alentours du 20 mai prochain. Avec la diligence des membres de la fédération, j'ose croire qu'on pourra avoir tout le monde à notre disposition lors du prochain regroupement