Le ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, Garde des Sceaux, Bessolé René BAGORO conduit la délégation burkinabè à la 30e session du groupe de travail sur l'Examen périodique universel (EPU). C'est ce lundi 7 mai 2018 au Palais des Nations à Genève que le Burkina Faso dressera pour la troisième fois depuis l'institution de l'EPU, la situation des droits humains sur le plan national.
«Nous partons confiants à l'Examen périodique universel. Bien évidemment, aucun pays ne peut se targuer d'avoir une situation des droits humains reluisante à 100% mais il y a des efforts réels qui sont faits.
Nous allons mettre en exergue ces efforts », a déclaré le ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, Bessolé René BAGORO à l'issue d'une réunion préparatoire de la délégation, le vendredi 4 mai 2018 à l'ambassade du Burkina Faso à Genève.
Par la suite, le ministre et sa délégation se sont rendus à la représentation de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) à Genève pour une séance de travail sur l'EPU.
L'ambassadeur, représentant permanent de l'OIF auprès des Nations unies à Genève et à Vienne, Henri Eli MONCEAU, a tout d'abord souligné le rôle du Burkina Faso dans la francophonie et la coopération en matière de droits de l'Homme.
« Le Burkina Faso est un membre éminent de la francophonie très actif, qui apporte beaucoup à notre organisation.
A ce jour, l'OIF compte 84 Etats (y compris les Etats observateurs) et joue un rôle important dans le système des Nations unies en général et au sein du Conseil des droits de l'Homme en particulier », a indiqué le représentant permanent de l'OIF auprès des Nations unies à Genève et à Vienne.
Au sein des 193 pays membres des Nations unies, a-t-il ajouté, les Etats francophones représentent plus de la moitié. « La coopération entre eux est extrêmement utile en ce sens qu'elle permet de renforcer la solidarité internationale en particulier par rapport à la question des droits de l'Homme », a souligné Henri Eli MONCEAU.
Le ministre en charge des Droits humains, Bessolé René BAGORO, a remercié et salué l'OIF pour son soutien.
Il a présenté succinctement la situation des droits de l'Homme au Burkina Faso et l'état des lieux de la mise en œuvre des recommandations acceptées par le Burkina Faso lors de son dernier passage à l'EPU en 2013. En rappel, le Burkina Faso est passé au premier et au deuxième cycle de l'EPU respectivement le 9 décembre 2008 et le 22 avril 2013.