Le 20 mai prochain, les Camerounais vont célébrer dans la ferveur patriotique, le 46e anniversaire de la fête de l'Unité. Dans un contexte marqué par divers défis sécuritaires, dont le moindre n'est pas la lutte contre Boko Haram.
Une secte terroriste qui a non seulement menacé l'intégrité territoriale du pays par ses rêves expansionnistes, mais aussi mis à mal notre vivre-ensemble et les efforts de développement déployés par les pouvoirs publics sous l'impulsion du président de la République, Paul Biya.
C'est pourquoi les Camerounais, dans leur immense majorité, comptent saisir l'opportunité de l'événement attendu, pour réaffirmer solennellement leur détermination à se tenir aux côtés du chef de l'Etat, chef des armées, du gouvernement, des forces de défense et de sécurité pour soutenir le combat jusqu'à l'éradication totale de Boko Haram. Et, pour appuyer leurs efforts visant à bâtir un pays uni, fort et prospère, dont l'objectif majeur demeure l'atteinte de l'émergence à l'horizon 2035.
La mobilisation derrière le président de la République, ainsi que les forces de défense et de sécurité, est d'autant plus importante que les Camerounais ont besoin de paix et de sécurité, pour faire face dans la sérénité aux nouveaux défis sociopolitiques qui les interpellent en cette année charnière. Ils doivent donc, plus que jamais, rester vigilants pour venir à bout de la menace terroriste qui perdure. Car bien qu'ayant été considérablement affaiblie au plan militaire, la nébuleuse n'a jamais cessé ses attaques contre notre pays.
Les brillantes victoires remportées par nos forces de défense et de sécurité contre les terroristes de Boko Haram, ne relèvent pas du hasard. Elles ont été obtenues grâce à la synergie armée - nation, impulsée par le président de la République.
L'on se souvient que durant les premières années de cette guerre qui a démarré en 2014, les Camerounais ont payé un lourd tribut à cause des agressions de la secte terroriste : mort de soldats et de populations civiles, destruction de biens, déplacement de familles et de communautés, prises d'otages...
L'Etat a fort heureusemnt réagi comme il se devait, en investissant d'importantes ressources financières et matérielles dans la guerre, afin de donner aux agresseurs du Cameroun une réponse à la mesure de la menace.
Pour parvenir à une relative accalmie sur le front, il a fallu toute la détermination du président de la République, chef des armées, à ne rien céder à l'ennemi. Paul Biya a, en effet, réorganisé le dispositif militaire, nommé de nouveaux commandants d'unité et renforcé leurs moyens d'intervention. Grâce à ces mesures sécuritaires et à l'appui multiforme des populations, Boko Haram a commencé à afficher des signes évidents d'essoufflement.
Au point que, lorsque la Force multinationale mixte (FMM) constituée d'Etats riverains du bassin du Lac Tchad et le reste de la communauté internationale sont venus en renfort, répondant à l'appel du chef de l'Etat pour une réponse globale à une menace globale, la nébuleuse terroriste a été poussée dans ses derniers retranchements. Ne pouvant plus tenir dans le cadre d'une guerre classique, elle a opté pour des attaques suicides avec pour cibles principales, les populations civiles.
Depuis quelque temps, la vie reprend progressivement son cours normal dans la région de l'Extrême-Nord, où les populations ont retrouvé le sourire et saluent la synergie armée-nation, grâce à laquelle l'intégrité territoriale du Cameroun a été préservée.