Il est le principal présentateur du thème " De la lutte pour l'indépendance à la proposition de l'UFC pour une sortie de crise " de la Conférence-débat, la première du genre, animée ce jour à Lomé par l'UFC (Union des Forces de Changement).
Lui, c'est Dr Ekoué Folly. Parlant de gouvernance, l'homme qui après l'historique même de l'indépendance du Togo, de la gestion de l'après indépendance, de l'assassinat de Sylvanus Olympio et la marche dans la dictature d'Eyadéma, l'avènement de la démocratie en 1990 et la suite jusqu'à ce jour, a fait une proposition pour une sortie de crise, a souligné qu' "il faut que tous les partis politiques qui veulent diriger le Togo puissent s'approprier la méthode de la maison et du maisonnier. Et que la continuité y soit, que le maisonnier qui vient ne casse pas le travail du maisonnier précédent".
Même si la dynamique de l'UFC depuis l'accord avec le pouvoir en place, en mai 2010, a eu du mal à passer près de la population togolaise, allant jusqu'à conduire à des scissions engendrant la création d'autres formations politiques telles l'ANC, le FPD et les Démocrates, Dr Ékoué a relevé que "cette nouvelle tendance de la lutte politique de l'UFC est historique, malgré les flèches que le peuple lui a envoyé, et doit faire émulation et devenir la boussole pour les décennies à venir".
Il juge extrême ce sacrifice du parti de par les péripéties depuis sa création, les assassinats de leaders, les attaques (dont celle de Soudou qui célèbre ses 26 ans ajourd'hui), et même le vol de la victoire de son candidat, Dr Gilchrist Olympio à la présidentielle de 1998.
Dès lors, pour une sortie de la crise politique actuelle au Togo, il a paraphrasé les propositions du parti de Dr Gilchrist Olympio en appelant le pouvoir en place à "régler la question de la Constitution", "que le régime assimile qu'il s'agit d'un bien commun et le gère en s'alternant" et à "voir comment faire pour une alternance pacifique, et les concessions à faire". Toute la classe politique togolaise est donc conviée à mûrir ces propositions faites par l'UFC au mois de novembre dernier par la voix de son président national, Dr Olympio.