OTTAWA, 27 avr. 2018 (GLOBE NEWSWIRE) -- À l’occasion de ce Jour de deuil national, les syndicats du Canada demandent au gouvernement fédéral d’en faire davantage pour lutter contre la violence et le harcèlement au travail.
Chaque 28 avril, les syndicats du Canada, avec les travailleuses et travailleurs et leurs familles, rendent hommage aux personnes qui ont été blessées ou tuées au travail. La violence et le harcèlement au travail ont également causé le décès de travailleuses et de travailleurs, de même que d’importantes blessures physiques ou psychologiques. Or, on en parle beaucoup moins souvent.
« Le harcèlement et la violence au travail sont souvent des dangers au travail que l’on oublie », a dit Hassan Yussuff, président du Congrès du travail du Canada (CTC). « Dans l’ère de #moisaussi et #timesup, nous devons parler de l’effet négatif, même mortel, que ces dangers peuvent avoir dans le lieu de travail. »
Le Canada possède des règlements rigoureux sur la prévention de la violence, qui ont été élaborés conjointement par les syndicats, les employeurs et le gouvernement fédéral dans le cadre d’un processus tripartite. Le projet de loi fédéral C-65 permettra enfin de reconnaître le harcèlement sexuel comme un danger au travail.
Toutefois, les travailleurs demandent également de nouvelles mesures :
« Nous encourageons le gouvernement fédéral à prendre des mesures pour mieux protéger les travailleuses et travailleurs contre le harcèlement et la violence », a déclaré M. Yussuff. « Cela touche tous les secteurs. »
Les partisans sont invités à ajouter leur voix à cette campagne à lejourdedeuil.ca. Pour trouver les événements tenus à l’occasion du Jour de deuil partout au Canada, visitez le site Web du CTC ici.
Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :
Chantal St-Denis
Communications du CTC
613-355-1962
Courriel : cstdenis@clc-ctc.ca