Le nouveau rapport 2018, qui dresse chaque année le classement mondial de la liberté de la presse publié hier par l'Ong « Reporter sans frontières » (Rsf), classe le Sénégal 7e rang africain sur 54 pays du continent et au 50ème rang contre 58ème l'an dernier sur 180 pays évalués, soit un gain de huit places, rapporte le site de l'organisation non gouvernementale de défense des droits des journalistes.
Au plan africain, le dernier rapport sur la liberté de la presse de Reporters sans frontières (Rsf), publié hier, classe le Sénégal à la 7e place. Il est devancé par le Ghana, 23ème au classement mondial, mais aussi la Namibie (26ème), l'Afrique du Sud (28ème), le Cap-Vert (29ème), le Burkina Faso (41ème) et le Botswana (48ème). Au niveau mondial, le Sénégal a vu la situation du journalisme s'améliorer davantage. En effet, le pays a gagné huit places au nouveau classement de Rsf, passant du 58ème au 50ème rang sur 180 pays entre 2017 et 2018. Le classement mondial de la liberté de la presse qui évalue, chaque année, la situation du journalisme dans 180 pays, renseigne que « de plus en plus de chefs d'Etat démocratiquement élus voient la presse non plus comme un fondement essentiel de la démocratie, mais comme un adversaire pour lequel ils affichent ouvertement leur aversion ». Le rapport fait état d'un « climat de haine de plus en plus marqué » contre les journalistes. En effet, le classement révèle un accroissement du climat et des sentiments de haine envers les journalistes, qui se développe dans les démocraties. La carte s'est encore un peu plus assombrie en 2017 avec un bilan peu reluisant. C'est pourquoi l'Ong s'est inquiétée du niveau record des discours haineux enregistré avec 21 pays qui ont été placés en situation « très grave ».
En ce qui concerne l'Afrique, le continent peut se prévaloir d'un score « légèrement amélioré » en 2018 en comparaison de 2017, mais le continent africain reste marqué par « des situations très variées », selon Reporters sans frontières. Selon Reporters sans frontières, « la fréquence des coupures Internet, notamment au Cameroun (129e) ou en Rdc (154e), qui s'ajoute aux fréquentes agressions et arrestations, révèle de nouvelles formes de censure dans la région ».