
Les premières compétitions officielles des Jeux olympiques d’hiver 2018 de Pyeongchang ont débuté, jeudi 8 février, en Corée du Sud, comme prévu, à la veille de la cérémonie d’ouverture. Les coups d’envoi de quatre rencontres de curling double mixte ont été donnés simultanément à 9 h 05 (heure locale) au Centre de curling de Gangneung, la ville côtière qui accueille les épreuves de glace des Jeux. Etats-Unis - « Athlètes olympiques de Russie », Canada-Norvège, Corée du Sud-Finlande, Chine-Suisse sont les quatre premières affiches au programme et comptent pour la phase de groupes du tournoi de curling.
L’ouverture officielle des JO 2018 est programmée vendredi à 20 heures, avec la cérémonie et le défilé des athlètes qui se tiendront au stade olympique de Pyeongchang, dans la zone montagneuse à une cinquantaine de kilomètres de Gangneung. Cent deux titres dans sept sports et quinze disciplines vont être décernés au cours de ces Jeux, qui doivent se dérouler officiellement du 9 au 25 février. Plus de 2 900 sportifs, venant de 92 pays, nations ou délégations, y participent.
« Jeux de la paix »
La Corée du Nord, qui avait boycotté les Jeux de Séoul en 1988 chez son voisin du sud, avec lequel elle est toujours officiellement en guerre, a, cette fois, décidé de participer au rendez-vous, envoyant 22 représentants. Ces « Jeux de la paix », comme ils ont été présentés par la Corée du Sud, ont permis depuis un mois un rapprochement spectaculaire entre les deux pays.
Vendredi, leurs sportifs défileront ensemble sous le drapeau de l’unification coréenne, une silhouette bleu pâle de la péninsule sur fond blanc. Et, durant la compétition, l’épreuve de hockey dames sera disputée par une seule équipe composée de sportives venues du Nord et du Sud.
La Russie, en revanche, n’est pas la bienvenue à ces JO, bannie en raison du scandale de dopage institutionnalisé qui a été révélé ces deux dernières années.
Cela n’empêche pas des sportifs russes, réunis sous la dénomination « Athlètes olympiques de Russie » (OAR), d’avoir été invités par le Comité international olympique. Jugés suffisamment « propres » par l’instance, ils défileront donc sous la bannière olympique.