Sportifs russes blanchis : le président du CIO « extrêmement » déçu
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Jeux olympiques Pyeongchang 2018

Sportifs russes blanchis : le président du CIO « extrêmement » déçu

A quelques jours de l’ouverture des JO d’hiver 2018, Thomas Bach a appelé le Tribunal arbitral du sport à se « réformer » pour plus de « continuité dans les jugements ».

Le Monde | • Mis à jour le

Le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, le 4 février à Pyeongchang, en Corée du Sud.

Le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, a qualifié, dimanche 4 février, « d’extrêmement décevante et surprenante » la décision prise par le Tribunal arbitral du sport (TAS) de blanchir jeudi les sportifs russes initialement bannis à vie pour dopage par l’instance olympique. « Cette décision montre que le TAS doit réformer sa structure pour parvenir à plus de qualité et de continuité dans les jugements », a ajouté M. Bach lors d’une conférence de presse à Pyeongchang, en Corée du Sud, où débuteront le 9 février les JO 2018 d’hiver.

Une commission de discipline du CIO avait suspendu à vie un total de 43 Russes, dont 42 avaient fait appel devant le TAS. Sur ces 42, 28 ont vu leurs sanctions totalement levées. Onze autres ont également vu leur suspension à vie levée, sauf pour les JO de Pyeongchang.

Samedi, le CIO a annoncé que, parmi les 28 sportifs ou techniciens blanchis, quinze Russes (13 sportifs en activité et 2 entraîneurs) allaient voir leurs cas étudiés par un panel du CIO pour savoir s’ils seraient invités à Pyeongchang. Les treize autres cas, également totalement blanchis par le TAS, ont, eux, été déclarés non éligibles ou sont retraités.

Combien de sportifs russes aux JO d'hiver 2018 ?

« Nous ne nous attendions pas à cette décision, a reconnu Thomas Bach. Nous avons discuté longuement de la situation lors de la réunion de la commission exécutive hier et aujourd’hui. »

Lire aussi :   JO d’hiver 2018 : le programme complet des épreuves

Pour le moment, 169 sportifs russes ont officiellement été invités aux JO après une scrupuleuse analyse de leur comportement passé et présent, qui se devait d’être le plus éloigné possible de celui ayant amené à la suspension de leur pays pour dopage institutionnalisé.