Alors que la Seine a commencé sa décrue à Paris, les inondations se poursuivent en amont, et notamment le long d’un de ses affluents, la Marne. La ville de Gournay-sur-Marne, en Seine-Saint-Denis, s’est ainsi retrouvée les pieds dans l’eau dans la nuit de jeudi à vendredi, obligeant l’évacuation de dizaines d’habitants. Environ 400 foyers étaient touchés vendredi par des pannes d’électricité ou des inondations dans la commune ainsi qu’à Noisy-le-Grand, selon la préfecture.
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Le pic de la crue est attendu samedi 3 février dans la journée, à 5,80 mètres – la ville est protégée par un mur anticrues de 5,50 mètres, qui s’est retrouvé submergé. Les habitants avaient été tenus informés de la montée des eaux « depuis une semaine, en temps réel », témoigne Nathalie, une habitante de 45 ans. « J’ai eu le temps de ranger ma cave, mon garage. J’ai tout enlevé ». Mais des questions se posent aujourd’hui sur la régulation en amont de la rivière, la gestion des réservoirs d’eau et la densification urbaine, a déclaré la municipalité à l’Agence France-Presse.
Onze départements sont toujours en vigilance orange : l’Aube, l’Eure, la Marne, Paris, la Seine-Maritime, la Seine-et-Marne, les Yvelines, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne et le Val-d’Oise.










Des jardins potagers inondés à Elbeuf, au sud de Rouen, jeudi 1er février. La crue de la Seine a provoqué, depuis la nuit de mercredi à jeudi, l’inondation de plusieurs dizaines de maisons, majoritairement dans des caves, selon les autorités.
CHARLY TRIBALLEAU / AFP
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