
Au fil des ans, vos conditions de vie ont changé, et votre patrimoine aussi. Propriétaire comme locataire, nul besoin d’attendre un sinistre pour s’apercevoir que vous serez mal indemnisé par votre assurance multirisque habitation. S’il est essentiel de s’intéresser aux conditions générales du contrat, cela n’est pas suffisant : la mise à jour des valeurs garanties, mentionnées dans les conditions particulières, est aussi indispensable.
Lors de la souscription du contrat, l’assureur fixe une somme forfaitaire qui correspond au montant des biens assurés. Elle dépend de la surface du logement ou du nombre de pièces. En cas de sinistre, l’indemnité versée par l’assureur n’excédera jamais ce plafond. Pourtant, avec le temps, vous avez acheté des objets ou des meubles de valeur, effectué des travaux d’embellissement ou d’agrandissement de votre logement. De quoi faire évoluer à la hausse la valeur de vos biens.
« L’assureur doit être informé de tout changement important », Stéphane Pénet, directeur à la Fédération française de l’assurance« L’assureur doit être informé de tout changement important afin qu’il adapte le contrat aux nouvelles caractéristiques du logement ou aux nouvelles conditions de vie. A défaut, en cas de sinistre, il appliquera la règle proportionnelle d’indemnité. L’assuré risque de n’être remboursé que partiellement, la part de risque non déclarée pouvant être soustraite de l’indemnisation », prévient Stéphane Pénet, directeur des assurances dommage à la Fédération française de l’assurance (FFA).
Inversement, certains biens perdent rapidement de leur valeur. C’est notamment le cas des appareils hi-fi, informatiques et électroménagers, qui décotent de 10 % à 15 % chaque année. En cas de sinistre (hors dommages électriques), de nombreux contrats les remboursent toutefois intégralement, dans la limite généralement de deux à cinq ans. Inutile de conserver une telle option si votre équipement est plus ancien....