C’était l’une des promesses du candidat Macron lors de la campagne présidentielle : redonner du pouvoir d’achat aux salariés en supprimant les cotisations « maladie » et « chômage » acquittées par ces derniers.
Contrainte budgétaire oblige, cette baisse sera finalement étalée dans le temps. La cotisation maladie (qui représente 0,75 % du salaire) est supprimée dès le 1er janvier 2018. La cotisation chômage (2,4 % du salaire) est, quant à elle, abaissée de 1,45 point de pourcentage, en attendant d’être totalement supprimée au 1er octobre 2018. Un report qui permet aux caisses publiques d’économiser quelques milliards d’euros.
La CSG présente l’avantage de reposer sur une assiette plus large que les revenus d’activitéMais cette hausse de 2,2 % (0,75 %+1,45 %) du salaire est rognée par l’augmentation de la contribution sociale généralisée (CSG) de 1,7 % du salaire. Parce qu’il faut bien continuer à financer la protection sociale, le gouvernement a décidé en parallèle d’augmenter cet impôt.
La CSG présente l’avantage de reposer sur une assiette plus large que les revenus d’activité : cet impôt est payé par tous les contribuables, dont les retraités, et aussi sur les revenus du capital. Dès le 1er janvier 2018, la CSG passe de 7,5 %, à 9,2 % du montant du salaire.
Si cette hausse rabote le gain obtenu par la suppression des cotisations salariales, elle ne l’annule pas complètement. In fine, les salariés verront leur fiche de paie augmenter de 0,5 % fin janvier 2018, puis à nouveau de 0,95 % en octobre suite à ces mesures.
Ce changement s’accompagne de la généralisation du bulletin de paie simplifié étendu à toutes les entreprises, auparavant obligatoire pour les entreprises de plus de 300 salariés seulement.
Augmentation proportionnelle au salaireTous les salariés ne ressentiront pas la hausse de la même manière. « Plus le salaire est élevé, plus le gain sera important »,...