Pendant la crise post-électorale, l'Union économique et monétaire ouest- africaine (Uemoa) avait interdit toute compensation financière avec la Côte d'Ivoire.
Le verdict est tombé le jeudi 18 janvier, dans l'affaire du casse de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'ouest (Bceao). L'ancien Président Laurent Gbagbo, son ex-Premier ministre, Aké N'Gbo, ses anciens ministres Justin Koné Katinan, Désiré Dallo ont été condamnés à 20 ans de prison. Un mandat d'arrêt international a été lancé contre Laurent Gbagbo et Justin Koné Katinan.
Tous les accusés ont aussi été condamnés à payer des dommages et intérêts qui s'élèvent à 329 milliards de Fcfa. Ils étaient poursuivis pour « vol en réunion par effraction portant sur des caves de la Bceao et des numéraires ; complicité de vol en réunion par effraction ; destruction d'une installation appartenant à autrui ; détournement de deniers publics ».
Pendant la crise post-électorale, l'Union économique et monétaire ouest- africaine (Uemoa) avait interdit toute compensation financière avec la Côte d'Ivoire. La réaction de Laurent Gbagbo et de son camp qui avaient encore l'effectivité du pouvoir ont réquisitionné l'agence nationale de la Bceao et procédé à un transfert d'argent sous la conduite d'un montant de 1,7 milliard de Fcfa à la Présidence de la République.
Cette opération aurait été menée par Justin Koné Katinan, alors ministre du Budget dans le gouvernement illégal et illégitime de Laurent Gbagbo.