Il s'est félicité de l'admission de nouvelles sociétés cotées, passant de 39 à45 en trois ans.
Le directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm), Dr Edoh Kossi Amenouve, a fait le bilan des activités de la bourse en 2017, ce mercredi 17 janvier à Abidjan-Plateau. Cette cérémonie a aussi permis de présenter les perspectives pour l'année 2018 a été l'occasion pour la bourse d'apporter des éclairages concernant la variation des indices, interprétée diversement.
D'entrée, le directeur générale de la Brvm et du Dc/Br a rappelé que le monde a connu une embellie en 2017, avec un Pib établi à 3,6% contre 3,2% en 2016 et caractérisé par un environnement financier mondial favorable, un accroissement des échanges commerciaux et une reprise dans les pays avancés.
En Afrique subsaharienne, il a souligné une amélioration du cours des produits de base et un redressement économique des pays exportateurs de pétrole, soutenue par une hausse du Pib de 2,6% contre 1,4% en 2016. « Dans la zone Uemoa, les choses se sont renforcés. L'union continue de rester dans cette dynamique de forte croissance », fait remarquer Edoh Kossi Amennouve. Qui précise, par ailleurs, que la croissance de l'Uemoa est tirée par la Côte d'Ivoire avec 8,1%, suivie du Sénégal (6,5%).
Il s'est félicité de l'admission de nouvelles sociétés cotées, passant de 39 à45 en trois ans. Poursuivant, il dira que l'évolution du marché est positive de façon globale, soutenue par un taux de croissance de l'Union qui est évalué à 6,7% contre 6,6% en 2016. Ainsi, dit-il, «La Brvm représente 10% du Pib de l'Uemoa».
Signature de convention de partenariat entre le DC/BR et Maroclear, signature de convention de partenariat entre la Brvm et la Bourse de Shanghai, organisation de la 2ème édition du Forum diaspora Nord-Américaine, lancement du programme Elite Brvm Lounge, l'ouverture du troisième compartiment dédiée au Pme sont entre autres les faits marquants de cette institution en 2017. Pour les perspectives 2018 la place boursière de l'Uemoa annonce la création d'un marché des ressources naturelles (Mines, Pétrole, gaz...), l'appel de la diaspora dans la mobilisation des ressources, la poursuite du processus d'intégration des bourses de la Cedeao.
