17 Janvier 2018

Ghana: Interconnexion ferroviaire Burkina-Ghana - Le protocole d'accord adopté

Le Comité conjoint d'experts (CCE) a organisé, le mardi 16 janvier 2018 à Ouagadougou, la clôture de sa première réunion sur le projet d'interconnexion ferroviaire Burkina Faso-Ghana.

Relier Ouagadougou à Accra par le chemin de fer est la volonté des autorités burkinabè et ghanéennes. Pendant deux jours, elles ont tenu la première réunion du Comité conjoint d'experts (CCE) du projet d'interconnexion ferroviaire Burkina Faso-Ghana. La cérémonie de clôture a eu lieu, le mardi 16 janvier 2018, à Ouagadougou. A la sortie des travaux, les deux pays se sont convenus sur quatre points que sont l'adoption du protocole d'accord actualisé sur le CCE, les échanges sur le tracé de la liaison ferroviaire qui sera justifié par la rentabilité d'exploitation, le coût de construction, la durée de réalisation des travaux et la longueur de l'itinéraire. En plus de cela, le protocole d'accord prévoit l'examen et la validation des termes de référence du projet, l'examen et l'adoption du plan d'action de mise en œuvre du projet.

Selon le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Souleymane Soulama, cette rencontre va permettre aux pays de disposer d'un chemin de fer de qualité pour faciliter les transactions. Lancé en 2004, il a souligné que le Burkina Faso et le Ghana ont décidé de faire aboutir le projet. A l'entendre, deux comités et un calendrier de trois mois ont été mis en place pour l'exécution des travaux. « Nous devons terminer avec tout ce qui est préalable d'ici fin mars afin de connaître le partenaire qui sera chargé d'exécuter le projet », a-t-il expliqué. D'une part, le ministre en charge de mobilité urbaine a assuré qu'il va s'agir de valider les tracés et les villes traversées par le chemin de fer.

Pour ce faire, il a montré que des études faites sur le territoire burkinabè ont permis de tracer 218 km de Ouagadougou à Dakola à la frontière Burkina-Ghana. Et d'ajouter que le plus long tracé est celui du Ghana. De son avis, le Burkina Faso est un pays enclavé et la seule ligne de chemin de fer qui relie Ouagadougou-Abidjan a fait ses preuves. « Nous voulons désenclaver le pays avec tous les pays littoraux », a-t-il assuré. D'autre part, il a expliqué que ce projet d'interconnexion ferroviaire est capital pour le Burkina Faso et la République du Ghana. Le responsable en charge de la mobilité a confirmé que le chemin de fer va contribuer à réduire le coût du transport des marchandises. « Le pourcentage de marchandises qui passe par les ports de Téma et de Takoradi est élevé et cela va accroître avec le train », s'est-t-il réjoui.

Pour le ministre du Développement du chemin de fer de la République du Ghana, Joe N. Ghartey, en 1975 les pays de l'Afrique de l'Ouest ont créé la CEDEAO pour faciliter la libre circulation des personnes et des biens. Pour lui, ce projet d'interconnexion ferroviaire s'inscrit dans la vision de cette institution. Le ministre ghanéen a témoigné que le corridor est beaucoup emprunté par les transporteurs des deux pays. Il a, par ailleurs, développé que le chemin de fer va faciliter davantage le transport et par la même occasion, protéger le réseau routier. Puis de montrer que cela va booster les économies des deux pays et créer de nombreuses opportunités d'affaires.

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