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LIVE Catalogne en direct : posez vos questions sur les conséquences des élections régionales
People react to results in Catalonia's regional elections at a gathering of the Catalan National Assembly (ANC) in Barcelona, Spain December 21, 2017. REUTERS/Albert Gea TPX IMAGES OF THE DAY

Catalogne en direct : posez vos questions sur les conséquences des élections régionales  

L’envoyée spéciale du « Monde » à Barcelone, Sandrine Morel, répondra à vos questions sur ce scrutin, et sur les réactions de Mariano Rajoy et Carles Puigdemont, à partir de 15 heures.

LES FAITS

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LES FAITS

LE LIVE

  • Posez vos questions à notre envoyée spéciale à Barcelone, Sandrine Morel, au lendemain des élections régionales en Catalogne.
  • Au lendemain des élections régionales qui consacrent la victoire des indépendantistes catalans, Carles Puigdemont s'est dit favorable à une rencontre avec le premier ministre espagnol Mariano Rajoy.  "Que celui lui plaise ou non, Rajoy doit dialoguer, cela est indispensable pour trouver des solutions", a déclaré l'ancien président du gouvernement régional catalan, en exil à Bruxelles.
  • De son côté, Mariano Rajoy a balayé cette demande de négociation. "Le gouvernement Espagnol offre sa coopération au gouvernement qui sera constitué", a-t-il commencé, avant d'ajouter que "la personne avec qui je devrais m’asseoir est celle qui a gagné les élections, Mme Arrimadas", faisant référence à la tête de liste du parti libéral "unioniste" Ciudadanos.
  • C’est toutefois le parti centriste libéral Cuidadanos qui arrive en tête des suffrages avec 25 % des voix (37 sièges) alors que la participation a atteint un niveau historique (82 %, contre 75 % en 2015).

Réagissez
Le Monde
Le premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, s'exprimant depuis Madrid, vendredi. (AFP / OSCAR DEL POZO)
 
Le Monde
Rajoy est-il réellement prêt à ouvrir des négociations au moins pour une large autonomie de la Catalogne ?

-Geoffrey
 
Sandrine Morel :  Pour le moment, non. Pour le PP, la Catalogne a suffisamment de compétences et lui en donner plus reviendrait presque à lui donner l'indépendance. Le gouvernement est prêt à offrir une réforme du financement, des mesures symboliques culturellement, mais il n'est pas prêt à donner l'autonomie fiscale par exemple, ce qu’il considère ruineux pour le royaume.
Le Monde
Bonjour, Barcelone et son "unité urbaine" avait-elle déjà votée en faveur des unionistes lors des précédentes élections ?

-Arnonyme
 
Sandrine Morel :  Oui. En général, l'indépendantisme est minoritaire à Barcelone.
Le Monde
La position de l'Union européenne - ne pas intervenir - est-elle tenable ?

-et après ?
 
Sandrine Morel :  La pression peut être forte sur Rajoy pour trouver une solution négociée à la crise mais il est peu probable, à l'heure actuelle qu'elle intervienne directement et ouvertement.
 
A ce sujet, vous pouvez lire l'analyse de Benoït Vitkine et Jean-Pierre Stroobants, dans le Monde
 

La position de l’UE « ne changera pas » sur la Catalogne

Le Monde.frCarles Puigdemont interpelle de nouveau les dirigeant de l’Union européenne, qui restent prudents, tout comme les pays membres, après le succès des indépendantistes aux élections régionales.
Le Monde
La chef de file du parti Ciudadanos en Catalogne, Ines Arrimadas, jeudi soir, après l'annonce de résultats annonçant la formation politique en tête au Parlement.
 
Le Monde
Pour M. Rajoy Ciudadanos a gagné les élections. Est-ce de la provocation ?

-PASCAL D.
 
Sandrine Morel :  Non. M.Rajoy a raison. Les partis se sont présentés séparément et Ciudadanos a gagné même s'il n’a pas de majorité pour gouverner. Et les divisions internes et luttes de pouvoir au sein du bloc indépendantiste augure des négociations complexes. De plus, M. Rajoy doit gagner du temps et voir quelles sont les exigences des indépendantistes avant d’avancer une réponse. Il est probable que durant les prochains jours, des contacts soient noués en secret avant que des négociations puissent être ouvertes officiellement, si elles ont lieu...
Le Monde
Quelles sont les différences de programme/idée entre ERC et ensemble pour la Catalogne ?

-Alice
 
Sandrine Morel : ERC est un parti de gauche qui défend des mesures sociales, économiques et redistributives qui sont à l'opposé de ce qu'est normalement le programme de la droite nationaliste, libérale, laquelle à toujours été très méprisante avec ERC. Cependant la liste Ensemble pour la Catalogne de Carles Puigdemont n'est pas un parti à proprement parler, puisque la marque PDeCAT a été diluée et la propre secrétaire générale de la  formation n'était pas candidate. Cette liste n'avait pas vraiment d'autres programmes que la “restauration du gouvernement légitime, la libération des prisonniers politiques et la restitution des institutions…” Les divergences sont avant tout des luttes de pouvoir dans ce cas.
 
 
Le Monde
Il est évident que Madrid doit dialoguer avec l'ensemble des vainqueurs de l'élection !Que se passera t il si les indépendantistes et autonomistes ne trouvent pas un accord ?

-Equinoxe
 
Sandrine Morel : Il est trop tôt pour avancer la tournure que va prendre la situation. Madrid semble décidé à attendre de voir si les indépendantistes parviennent à former un gouvernement, espérant une fois de plus que le temps et les contradictions internes du bloc le fasse s'effondrer.
 
Une stratégie qui n'a pas payé jusqu'à présent et qui pose un problème supplémentaire : Puigdemont, candidat du 1er Parti indépendantiste, s’est réfugié en Belgique pour fuir la justice. S'il passe la frontière, il sera mis à disposition judiciaire. Comment réagirait la Catalogne ? Cela pourrait encore renforcer les indépendantistes. En clair : avec qui Me Rajoy est-il prêt à discuter? Il est probable qu'il souhaite un autre interlocuteur que Puigdemont. Si des négociations s'ouvrent alors, il n'est pas sûr qu'il y ait un accord mais le débat public pourrait rebattre les cartes en rendant visibles les positions maximalistes ou l’immobilisme des uns et des autres.
 
Le Monde
Bonjour,Si 8 députés indépendantistes ne peuvent siéger (exil ou prison), comment pourront-il voter pour la présidence par exemple? cela fait tomber leur majorité sur la question de l'indépendance: 62 contre 65.

-lulu
 
Sandrine Morel :  C’est une des grandes inconnues. Les indépendantistes ont demandé un rapport à des avocats afin d'éclaircir les droits de ceux qui sont en prison préventive. Il est possible que, n'étant las condamnés, la justice ne puisse pas les empêcher d'exercer leurs fonctions. La question des “fugitifs” est plus complexe. À priori il est compliqué qu'ils puissent exercer leur fonction. Raison pour laquelle une des priorités des indépendantistes est de négocier avec Madrid la levée des plaintes du parquet général de l'État.
Le Monde
Comment le gouvernement de Catalogne sera constitué ?

-Lucas
 
 
Sandrine Morel :  Autour du 3 janvier doit avoir lieu la proclamation officielle des résultats des élections. Mariano Rajoy devra fixer dans un délai maximum de 20 jours la date de constitution du parlement. Le 23 janvier environ, les députés doivent prendre possession de leur fonction. On verra à ce moment là ceux qui y renoncent parce qu'ils sont en “exil” ou en prison et ceux qui persistent, avec le risque de perdre la majorité.

Le bureau du parlement doit ensuite proposer un candidat à l'investiture dans un délai de 15 jours. Autour du 8 février devrait ainsi avoir lieu le débat d'investiture. S’il n'aboutit pas, autant de candidats que possible peuvent se présenter pendant deux mois. Passé ce délai, le parlement est dissous et de nouvelles élections convoquées 54 jours plus tard.

Le Monde
Est-il envisageable que Rajoy soit acculé à la démission à la suite des ces élections ?

-philippe09
 
 

Sandrine Morel : M. Rajoy vient d'écarter la convocation d'élections anticipées. Mais sa capacité de résilience va être sérieusement mise à l'épreuve dans les prochains mois. Il a perdu le soutien des nations basques, indispensable pour la stabilité du gouvernement du Parti populaire, en minorité. Il ne va donc prévisiblement pas pouvoir approuver de budget.

Il n'est plus crédible en Catalogne, étant donné son piteux résultat : avec 4,2% des voix, il ne peut même pas avoir de groupe parlementaire propre et va s'asseoir dans le groupe mixte avec l’extrême gauche révolutionnaire, la CUP. Les affaires de corruption plombent son parti, qui vient d'être mis en examen pour la destruction des ordinateurs de son ancien comptable, Luis Bárcenas, mis en cause dans un vaste réseau  de corruption. Et la jeune formation Ciudadanos l’attend au tournant car elle espère profiter de l’élan que lui a donné sa première place en Catalogne.

Le Monde
 
Le fait que 53 % des électeurs n’aient pas voté pour les partis indépendantistes mais pour les unionistes ne devrait t’il pas tempérer l’assurance de C Puigdemont, puisque la majorité est permise par le poids prépondérant du vote hors grande ville?

-Maperque

 

Sandrine Morel : La coalition Catalogne en commun-Podemos ne peut pas et ne veut pas être rangé dans le bloc unioniste, ni dans celui indépendantiste. Elle défend un référendum d'autodétermination même si elle ne se prononce pas pour l'indépendance. Parmi ses électeurs, la formation avait même près de 40% de sympathisants favorable à l'indépendance environ avant les élections. Or la formation de la maire de Barcelone à obtenu 7,5% des voix. Le bloc unioniste a obtenu 43,5% des voix et l'indépendantiste 47,6%. Quoi qu'il en soit M. Puigdemont n’a effectivement pas obtenu de majorité absolue des voix. Et la prudence et la modération devrait s'imposer dans les discours et le ton, étant donné la fracture sociale qui existe en Catalogne.

Le Monde
Le tchat avec Sandrine Morel, envoyée spéciale du Monde à Barcelone, va commencer. 
Le Monde
Les résultats détaillés des élections régionales en Catalogne
 
 
Le Monde
Notre envoyée spéciale à Barcelone, Sandrine Morel, répondra à vos questions sur les conséquences du scrutin de jeudi et les réactions de Carles Puigdemont et Mariano Rajoy, à partir de 15 heures. 
Le Monde
Ce qu'il faut retenir de l'intervention de Mariano Rajoy
 
  • Après s'être dit ouvert au dialogue, en proposant "sa coopération au gouvernement qui sera constitué", M. Rajoy a donc balayé l'invitation à négocier avec Carles Puigdemont, exilé en Belgique, et leader du parti indépendantiste arrivé deuxième aux élections régionales.
 
  • Interrogé en conférence de presse, Mariano Rajoy a expliqué que "la personne avec qui je devrais m’asseoir est celle qui a gagné les élections, Mme Arrimadas", faisant référence à la tête de liste du parti libéral "unioniste" Ciudadanos, qui est arrivé en tête des élections en raflant 37 sièges au Parlement.
 
  • Concernant les indépendantistes poursuivis ou emprisonnés, il a estimé que la politique ne doit pas s'immiscer dans les questions judiciaires, ce qui signifie que M. Puigdemont pourrait être arrêté et présenté à un juge s'il rentre en Catalogne. 
Le Monde
La réconciliation doit être la première tâche de celui qui gouvernera. Je suis convaincu que s'ouvre maintenant en Catalogne une nouvelle étape basée sur le dialogue et non sur la confrontation et l'unilatéralité.
Le Monde
De ces élections émerge une Catalogne plurielle et nous devons tous la respecter. Le gouvernement de l'Espagne offre sa coopération au gouvernement qui sera constitué pour résoudre les problèmes catalans et pour fournir un cadre stable pour continuer à créer de l'emploi. 
Le Monde
Mariano Rajoy salue la bonne tenue des élections, et la participation historique (plus de 82%). "Ces élections se sont tenues dans le respect de la loi, et avec toutes les garanties électorales", a-t-il déclaré. 
Le Monde
Le premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, commence à s'exprimer. 
Le Monde
Le discours de M. Puigdemont est terminé, ce qu'il faut en retenir : 
 
  • Le moment est venu d'engager un dialogue, a déclaré vendredi à Bruxelles l'ex-président de Catalogne, et de réparer les dégâts causés par l'application de l'article 155 de la Constitution espagnole - la mise sous tutelle de la Généralité par Madrid.
 
  • Carles Puigdemont a dit n'avoir aucun problème avec l'idée de discuter avec le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, et a ajouté que si des garanties étaient données par Madrid, il regagnerait l'Espagne.
 
  • Il a également demandé à être entendu par l'Union européenne : "La Commission européenne a accepté la solution de M. Rajoy, moi je n’exige pas qu’elle change de point de vue mais je demande simplement qu’elle écoute le peuple catalan (...) Je crois qu’il est nécessaire d’écouter toutes les parties dans ce conflit, le peuple catalan a le droit d’être écouté"
Le Monde
Carles Puigdemont :
 
Nous avons gagné les élections, la grande question c’est : est-ce que le gouvernement espagnol va respecter ce résultat, parce que s’il le respecte, demain je peux rentrer chez moi.
Le Monde
A la question de savoir s'il attend un appel de M. Rajoy, M. Puigdemont répond : 
 
J’ai dit tout à l’heure que je souhaitais me réunir avec M. Rajoy sans condition. Pour l’instant nous ne pourrons pas établir un agenda de négociations, mais le plus important (...) est que nous devons pouvoir parler de tout. Ce vote a montré que nous sommes capables de résoudre pacifiquement nos divergences au travers des urnes. Mais M. Rajoy n’a jamais accepté de s’asseoir autour de la table pour dialoguer. (...) Ce sont eux qui n’ont jamais entendu notre demande de dialogue.
 
 
Le Monde
Carles Puigdemont : 
Il y a une continuité et un soutien et le bloc du 155 ne peut pas nous faire face. La République est déjà proclamée. Nous avons un mandat du 1er octobre qui vient d’être à nouveau ratifié, c’est le 2e tour du 1er octobre. Ils ne peuvent pas dire maintenant qu’il n’y a pas eu de garanties.
Le Monde
M. Puigdemont déclare qu'il rentrera en Catalogne s'il est investi président. Il a ensuite précisé que si des garanties étaient données par Madrid, il regagnerait l'Espagne.
Le Monde
Questionné sur ce qu'il fera si le premier ministre Rajoy ne répond pas à son invitation, M. Puigdemont déclare : 
 
Nous méritions d’être au moins écoutés. (...) car nous avons gagné le droit à être écouté. (..) Je ne demande pas l’impossible, je demande qu’on nous écoute. ​
Le Monde
Interrogé sur le futur, M. Puigdemont déclare : 
 
Le futur de la politique dans un état démocratique est toujours marqué par les électeurs. Il serait inacceptable que ce que les urnes ont décidé ne soit pas porté dans la pratique. Nous ne pouvons pas avancer si nous ne respectons pas le signal des urnes. (...) Ce serait un signal de bonne volonté que le premier ministre [Rajoy] se mette en contact avec le chef de la majorité indépendantiste. ​
 
Le Monde
 

Carles Puigdemont s'exprime : 

"Je suis prêt à me réunir sans condition préalable. Le moment est venu de faire de la politique car les solutions de Rajoy n'ont pas eu de succès. Plus les Catalans se sont mobilisés, plus ils ont voté pour l'indépendance. Nous avons de plus en plus de voix face au plébiscite de la Catalogne. Le moment est venu pour que la politique soit appliquée. Que celui lui plaise ou non, Rajoy doit dialoguer, cela est indispensable pour trouver des solutions"

Le Monde
Carles Puigdemont s'exprime en direct. Il dit n'avoir aucun problème pour discuter avec le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, et lui propose de le rencontrer hors d'Espagne :
 
"Je vous annonce que je suis prêt à me réunir à Bruxelles ou un autre endroit de l'UE avec le premier ministre Mariano Rajoy"
 
Le Monde
Le Monde
Une défaite cuisante pour Mariano Rajoy, qui doit s'exprimer en début d'après-midi : 
 
  • Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy, qui ne s'est pas encore exprimé sur ce que le journal conservateur ABC a qualifié de "catastrophe électorale", devrait faire une déclaration ce vendredi à 14 heures. 
 
  • Il avait cependant prévenu avant le scrutin que le prochain gouvernement en Catalogne, quel qu'il soit, devrait respecter la loi. Une façon de dire qu'il n'hésiterait pas à recourir à nouveau à l'article 155 de la Constitution, utilisé pour la première fois pour destituer le gouvernement catalan et dissoudre le parlement.
Sur l'échec de Mariano Rajoy, retrouvez nos analyses : 
 
 

 

 
 
 
Le Monde
Au lendemain de leur victoire, les indépendantistes au défi de former un gouvernement : 
 
  • M. Puigdemont avait affirmé pendant la campagne qu'en cas de victoire il rétablirait le gouvernement destitué par Madrid le 27 octobre, quand le parlement régional a proclamé l'indépendance d'une République de Catalogne que personne n'a reconnue.
 
  • Mais s'il revient en Espagne il sera arrêté. Bien que député, il ne pourrait pas exercer ses fonctions depuis sa cellule, et si le nouveau parlement le choisissait comme président, il ne pourrait pas gouverner. Au total, parmi les nouveaux députés indépendantistes, trois sont en prison et cinq en exil. M. Puigdemont pourrait annoncer ses intentions lors d'une conférence de presse à Bruxelles prévue en fin de matinée
 
  • "L'investiture d'un nouveau chef de gouvernement risque d'être un processus long et chaotique (et) le risque de nouvelles élections reste élevé", estime un analyste. En effet, si aucun gouvernement n'est formé avant la fin mars, de nouvelles élections devront être convoqués dans les deux mois qui suivront. Les séparatistes sont pourtant les seuls à pouvoir former un gouvernement.
 
  • Inès Arrimadas, la tête de liste de Ciudadanos, a remporté un succès spectaculaire avec 1,1 million de voix. Son parti formé il y dix ans à peine pour lutter contre le nationalisme catalan sera le plus fort au parlement régional avec 37 sièges. Mais elle ne dispose pas d'alliés pour former un coalition de gouvernement. Les socialistes, opposés comme elle à l'indépendance n'ont que 17 sièges et le Parti Populaire de M. Rajoy s'est effondré, tombant à 3 sièges contre 11 aux dernières élections en 2015.
Le Monde
Le Monde
Le point sur la situation : 
 
  • Selon des résultats quasi définitifs, les trois partis indépendantistes (ERC-CatSi, Ensemble pour la Catalogne, CUP) obtiennent la majorité des sièges au parlement régional — 70 sur 135, après les élections régionales organisées jeudi 21 décembre.
 
  • C’est toutefois le parti centriste libéral Cuidadanos qui arrive en tête des suffrages avec 25 % des voix (37 sièges) alors que la participation a atteint un niveau historique (82 %, contre 75 % en 2015).
 
  • "L'État espagnol a été vaincu", a proclamé Carles Puigdemont en exil à Bruxelles, dès la publication des résultats de ces élections anticipées, qui constituent donc un revers pour Madrid.  
 
  • L'ancien président du gouvernement régional catalan doit s'exprimer dans la matinée, nous suivrons son discours dans ce direct.
 
Le Monde
Bonjour et bienvenue dans ce live au lendemain des élections en Catalogne 
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